«Plusieurs terrains appartenant aux wakfs ont été détournés à des fins personnelles». C?est ce qu?a indiqué le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Abdallah Ghoulamallah au cours du forum d?El Moudjahid. «Notre département n?est pas près d?abandonner ces biens». À cet effet, M Ghoulamallah a indiqué que la justice a été saisie pour que son ministère soit conforté dans ses droits. «Au nombre de 20 000, ces lots sont destinés uniquement aux ?uvres sociales». Dans ce contexte, M. Ghoulamallah a indiqué que plusieurs projets immobiliers seront réalisés dans un avenir proche. «L?apport du privé est souhaitable.» Ainsi toute personne désirant investir trouvera les portes grandes ouvertes. «Notre seule condition est que l?ouvrage soit conforme au style urbanistique algérien». Selon lui, l?investisseur ne trouvera pas un cadre de travail aussi meilleur avec autant de facilités. Abordant le thème de la zakat, le ministre des Affaires religieuses fera part de l?engouement que connaît le fonds de zakat. Créé depuis quatre ans, il est le fruit d?une opération pilote menée dans la wilaya de Sidi Bel Abbes. «Il ne s?agit plus de faire des dons à la consommation, mais plutôt d?encourager la création de petites entreprises». Ainsi, plusieurs jeunes diplômés auront droit à une aide financière afin de démarrer leurs petites entreprises. Une fois qu?ils auront payé leurs crédits, ils continueront à alimenter le fonds avec des donations en forme de zakat. Un tel procédé permettra au fonds de zakat de participer à l?intégration de jeunes dans le monde du travail. Par ailleurs et en réponse aux dénonciations formulées par les associations des zaouïas face à leur utilisation à des fins électoralistes, M Ghoulamallafh a précisé que les zaouïas ne dépendent pas de son département : «Ce sont des association civiles donc régi par la loi.» Quant a l?interdiction d?importation de boissons alcoolisées, M. Ghoulamallah a affirmé que son département n?est pas contre son importation. Il argumentera sa position par le fait que «sa prohibition sanctionnerait la communauté étrangère». Le code de la famille n?a pas été occulté durant cette rencontre. Le ministre des Affaires religieuses a soutenu que le code de la famille peut être supprimé. «Cela ne nous rendra pas moins musulmans». Toutefois il se dit prêt à enrichir le débat concernant la modification de l?actuel code en vigueur.