Résumé de la 2e partie n Des problèmes surgissent de partout. La famille Hamechin en déduit que la ferme ne veut pas d'eux ou… L'odeur est assez forte mais elle disparaît soudain. Pour revenir tout aussi vite, par bouffées, à l'improviste. Paul examine tous les coins de la salle de bains toute neuve. Rien d'anormal. La seconde, elle aussi, est parfois envahie par cette même odeur... inexplicable. — Sophie ! Chérie, viens dans le couloir. Sophie arrive, un peu inquiète : — Est-ce que tu sens ce que je sens ? — Mais ce n'est pas possible, ça sent la charogne ! On dirait qu'il y a un rat crevé dans le mur. C'est horrible. Comme dans les salles de bains, l'odeur arrive tout à trac, disparaît, réapparaît, tantôt à un bout du couloir, tantôt à l'autre. Une odeur écœurante, brutale. Qui disparaît soudain complètement. Paul et Sophie explorent les buissons extérieurs, sondent les cloisons. Rien n'y fait. On ne trouve aucune raison à cette puanteur intermittente. Mais le mystère des odeurs passe au second plan quand Sophie doit interrompre ses activités professionnelles. De gros problèmes de colonne vertébrale la clouent au lit pour de longues heures. — Paul, je crois que Pierrebelle ne veut pas de nous. Dès que j'irai mieux, nous essaierons de nous installer ailleurs. Même si tu gardes les terres pour tes serres. — Tu as peut-être raison. Moi aussi, j'ai du mal à dormir. Je commence à me sentir stressé, mal dans ma peau... Sophie, lors de ses promenades de convalescente, se renseigne sur les «antécédents» de Pierrebelle : — Pierrebelle ? Ah, ma pauvre dame, ça n'a pas toujours été une belle propriété. Pendant la guerre, il y avait un vieux couple : les Verriaut. Ils faisaient partie de la Résistance. Mais le maquis a été encerclé par les Boches et il y a eu un massacre. D'ailleurs la ferme de Pierrebelle a été entièrement brûlée à l'époque ! Sophie écoute le récit du drame. La voisine continue : — Les Verriaut sont revenus après l'incendie et ils ont vécu comme ils ont pu. Lui est mort en 1974. Elle a continué encore deux ans. Puis elle est partie chez sa sœur où elle est morte. Une histoire banale en sorte. Sophie rentre chez elle : — Ah ! Ça y est ! l'odeur est encore dans la salle de bains. C'est fou ! On dirait... On dirait... Paul, tu sais ce que l'on sent dans la salle de bains ? Paul donne sa langue au chat : — Ça sent la sueur ! La sueur d'un homme qui vient de travailler en plein soleil toute la journée ! Je sais ce que c'est, c'est la sueur de M. Verriaut, l'ancien fermier. J'en suis certaine. Sophie se met crier : — Je vous ai reconnu, monsieur Verriaut ! C'est vous qui hantez notre salle de bains ! Allez-vous-en ! Immédiatement, l'odeur de sueur aigre disparaît comme par enchantement... pour ne jamais revenir. Et l'odeur de charogne ? La chose est plus compliquée. Un spécialiste en maison hantée avance une hypothèse : ce serait celle du cimetière romain... Ou bien les morts tués au cours d'un combat il y a presque deux mille ans. En tous les cas, dès qu'elle a été «identifiée», l'odeur, elle aussi, disparaît définitivement. Hélas, le malheur continue ! Paul meurt d'un cancer foudroyant. Depuis sa disparition, tout va bien à Pierrebelle. Sophie est persuadée que Paul, de là-haut, veille sur la maison et empêche les esprits mauvais de se manifester.