Résumé de la 1re partie n Après six ans de divorce, Sophie refait sa vie avec Paul. Elle a la garde de ses deux filles, Mireille et Delphine. La nouvelle famille Hamechin déménage. Le portail électrique est mis en place un mois plus tard. Il fonctionne très bien. Pendant une semaine. Puis les ennuis commencent. Un des vantaux se grippe, puis le second. Voilà la famille Hamechin coincée chez elle. On répare le portail électrique, qui, de toute manière, était sous garantie. — Paul, la porte du congélateur s'est ouverte cette nuit. Tout a dégivré ! Cette petite contrariété est bientôt suivie de plusieurs autres : la machine à laver, le réfrigérateur, le chauffage au fuel connaissent, eux aussi, des pannes, plus ou moins graves, plus ou moins prolongées. Sophie commence à se poser des questions : — Je me demande si nous n'étions pas mieux dans l'autre ferme. Ici, on dirait que la maison nous repousse ! — Mais non, ma chérie ce n'est qu'une mauvaise passe. Et puis tu n'es peut-être pas habile dans le maniement des appareils électroménagers. Sophie n'apprécie pas vraiment ce commentaire typiquement macho. Bien sûr, si quelqu'un est responsable des ennuis mécaniques, ce ne peut être qu'elle, Sophie. — Puisqu'on est dans la série des ennuis mécaniques, il faudrait que l'on change la voiture. C'est toi qui conduis et qui es le mécanicien : on va bien voir si les choses se passeront mieux avec ta nouvelle Renault. La nouvelle Renault, un break, a de l'allure. Mais, dès les premières sorties, Paul est bien obligé de reconnaître qu'il y a un «problème» : — La tenue de route n'est pas bonne. Il y a quelque chose qui cloche. Bon, je ne vais pas tourner autour du pot. Je retourne chez Virieu. Virieu, c'est le concessionnaire de la marque. Après avoir examiné le véhicule, il annonce, tout contrit : — Je n'y comprends rien. Vos pneus ne sont pas adaptés. C'est une erreur à l'usine... Sophie remarque, ironique : — Tiens, tiens, si la poisse s'étend jusqu'à l'usine Renault, ça me rassure un peu... Après les pneus de la nouvelle voiture, d'autres ennuis apparaissent. — Maman, Paul ! Les poissons rouges ont une drôle d'allure. Ils nagent sur le dos ! En effet les poissons du bassin installé par Paul sont tous le ventre en l'air... On analyse l'eau : rien d'anormal, elle est si pure qu'on pourrait la boire. Après les poissons rouges, c'est le chat qui manque mourir après avoir été mordu par un animal non identifié au fond du jardin. Moulinot, le chien briard, commence à se traîner. Le vétérinaire est formel : — C'est un cancer. C'est bizarre. A six ans, il n'est pas vraiment vieux... Le soir, Sophie et Paul ne peuvent s'empêcher d'avoir le moral un peu bas. Sophie saisit la main de Paul et demande, avec des larmes dans la voix : — J'ai l'impression qu'une force nous veut du mal. Je me demande si c'est Jean-Philippe ! Où bien ton ex-femme ! — Mais tu es folle, ni ton ex ni Caroline ne sont capables de faire de la magie noire... — Eh bien, qui que ce soit... S'ils allaient s'en prendre à Mireille ou Delphine. Je te préviens Paul, si les petites tombent malades, je ne pourrai pas continuer à habiter ici... Paul prend Sophie entre ses bras et tente de la calmer... Deux jours plus tard, Sophie appelle Paul : — Chéri, c'est bizarre, il y a une drôle d'odeur dans la salle de bains. Je me demande d'où ça vient. Paul vient constater : — Oui, c'est une odeur acide. C'est bizarre quand j'ai pris ma douche tout à l'heure, je n'ai rien remarqué. (à suivre...)