Les élections locales prévues pour le 29 novembre prochain s'annoncent sous le signe de la contestation pour les partis en lice dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les formations politiques qui ont pignon sur rue dans la région sont laminées par des contestations internes du fait du choix non consensuel des candidats aux APC et à l'APW. Au FLN, l'introduction sur les listes de gens qui ne sont pas militants ou qui ne répondent pas aux critères définis par les statuts de l'ex-parti unique, est à l'origine d'un mécontentement qui a eu pour conséquence, dans la commune d'Iferhounène, la démission de tous les candidats. En effet, les 15 postulants à l'APC se sont retirés de la liste à l'exception de la tête de liste. Ainsi le FLN, qui était le seul à avoir présenté des listes dans les 67 communes de la wilaya, en a perdu une. Et la contestation risque de s'amplifier les jours à venir. Au FFS où l'électorat est divisé en deux, des démissions sont enregistrées ces derniers jours. La non-reconduction de l'actuel P/APC d'Ath Yanni, risque de faire perdre au plus vieux parti de l'opposition une commune qui a toujours été majoritairement FFS. Au sein du RCD, des remous sont également signalés, mais le parti est parvenu jusqu'à présent à éviter le débordement de la protestation sur la scène publique. Quant au RND, le climat semble au beau fixe. Le PT et le HMS qui peinent à s'implanter dans la région espèrent tirer profit de la situation pour obtenir des sièges au niveau des APC et APW. D'ailleurs, le HMS n'a pas hésité à présenter une liste dans la commune d'Aghribs, fief du RCD. Toutefois, l'élément principal de cette course électorale et qui est l'électorat, n'accorde pas d'importance au rendez-vous électoral du 29 novembre prochain qui, comme les précédents, promet un fort taux d'abstention par une population désabusée par des promesses jamais tenues.