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Au coin de la cheminée
Les quatre fils de Si Chattar (3e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 11 - 2007

Résumé de la 2e partie n Les trois premiers fils (Ahmed, Saïd et Omar) rencontrent, chacun, une personne qui initie le premier à l'astronomie, le second au vol et le troisième au tir à l'arc...
Quant à Abdessalam, son cheval lui fit traverser la forêt au sortir de laquelle il vit une maisonnette. Elle était habitée par un tailleur. Fatigué, le jeune homme frappa à la porte et, dès le seuil, l'homme qui travaillait assis leva la tête et s'écria :
«Il y a longtemps, Abdessalam, que je t'attendais ! Mais cette aiguille est encore plus impatiente que moi !...»
Car ce tailleur travaillait avec une aiguille qui était dirigée par un 'afrit ! Par elle, il savait l'avenir.
Il proposa à Abdessalam de lui apprendre la couture et de le faire vivre sous son toit pendant son apprentissage.
Ainsi les quatre garçons étaient chacun en train d'apprendre un métier. Mais leur effort s'avérait difficile.
Ahmed pâlissait sur son traité d'astronomie. Finalement il en était excédé. Il voulut se sauver. Le maître fut obligé de le lier à un poteau, dans sa grotte, avec son livre accroché, face à lui, dans une anfractuosité du rocher.
Saïd voyait son audace de voleur couronnée de succès. Mais un jour, le père voleur mourut. Et les fils l'obligèrent à prendre des responsabilités de chef de bande, ce qui n'allait pas sans risques importants.
Omar suait sang et eau à suivre son entraîneur. Il lui arrivait de revenir de ses randonnées les pieds, les mains, le corps déchirés par les épines ou les crocs des animaux qu'il poursuivait. Il fallait chasser de jour, de nuit, sous un soleil de plomb, dans les savanes infestées de serpents, en ajustant son arc pour tirer debout, tirer allongé, tirer de côté, tirer sur le dos, marcher sans toujours manger, nager jusqu'à épuisement avec le poids des dépouilles sur les reins.
Quant à Abdessalam, il apprit la patience, la précision et l'art. Car son maître lui enseigna, en longueur de journées et de veillées, à faire tous les points de couture, à bâtir des vêtements, mais aussi, grâce à son aiguille, à raccommoder bien d'autres choses...
Les douze mois de l'année qui suivit la séparation des 4 frères étaient presque écoulés.
C'est Saïd qui put se libérer le premier puisqu'il était devenu chef de clan. Les fils du maître-voleur ne firent pas de difficultés à lui donner sa part du butin. Il revint donc au carrefour, s'installa à côté de la croisée des chemins, fit un trou en terre, y mit son trésor, confectionna par-dessus une petite cabane et coucha à côté de la cabane.
Le lendemain, Abdessalam parut. Les deux frères s'embrassèrent. Abdessalam demanda aussitôt à Saïd :
«Quel métier as-tu appris ?»
Mais le voleur se garda de répondre.
A son tour, il questionna Abdessalam qui, piqué, ne répondit pas davantage.
Omar survint alors. Après les effusions fraternelles, ce fut la même question réciproque et le même mutisme. Enfin, l'aîné, Ahmed, l'astronome, rejoignit le groupe. Il fut aussi heureux du revoir que ses frères et aussi muet qu'eux. (à suivre...)


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