Résumé de la 2e partie n La belle-fille, aidée de nains rencontrés dans la forêt, rapporte les fraises à sa belle-mère. Voyez donc cette superbe, s'écria la belle-sœur, de jeter l'or ainsi, mais secrètement elle en était jalouse et voulut aussi aller dans la forêt pour y cueillir les fraises. Sa mère protesta : — Non, ma chère fille, il fait trop froid, et tu pourrais geler. Mais comme elle insista tant, la mère finit par céder. Elle lui coud un magnifique manteau en fourrure qu'elle enfila, puis elle lui donna un pain au beurre ainsi qu'un gâteau pour la route. La jeune fille se mit en chemin pour la forêt en direction de la maisonnette. Les trois petits gnomes la virent mais elle ne les salua pas et sans leur dire bonjour elle se précipite à l'intérieur de la pièce, s'assoit près du poêle et commence à manger son pain au beurre ainsi que son gâteau. — Donne-nous-en un morceau, demandèrent les gnomes, mais elle leur répondit — Vous ne m'offrez rien, comment pourrais-je vous donner quelque chose ? Quand elle eut fini son repas, ils dirent : — Tu as un balai, nettoie-nous l'arrière de la maisonnette. — Eh ! balayez-le vous même, répondit-elle, je ne suis pas votre bonne. Quand elle vit qu'ils ne voulaient plus rien lui offrir, elle se dirigea vers la porte. Alors les gnomes se concertèrent : — Que pouvons nous donc lui offrir, alors qu'elle est si peu avenante et son cœur est aussi plein de méchanceté et de jalousie et qu'elle ne partage avec personne. Le premier parla : — Je lui offre de devenir plus laide chaque jour qui passe ! — Le second : — Je lui offre de vomir un crapaud à chacune de ses paroles ! — Le troisième : — Je lui offre de mourir d'une mort atroce. La jeune fille cherchait les fraises mais n'en trouvait aucune et elle s'en retourna en colère chez elle. Quand elle ouvrit la bouche pour raconter à sa mère qui elle avait rencontré dans la forêt, à chacun de ses mots un crapaud jaillissait de sa bouche si bien que tous en étaient dégoûtés. Alors la marâtre entra dans une immense colère qui enflait chaque jour plus car la fille du veuf devenait de plus en plus belle. Finalement elle se saisit d'une marmite, la posa sur le foyer et...