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Au coin de la cheminée
Les quatre fils de Si Chattar (4e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 11 - 2007

Résumé de la 3e partie n Abdessalam, le plus jeune, a appris le métier de tailleur. Ainsi après s'être séparés durant presque une année, les quatre frères se retrouvent à la croisée des chemins et chacun garde le secret sur l'art qu'il maîtrise...
La petite troupe ainsi regroupée reprit donc le chemin de la maison paternelle distante de quatre jours de chevauchée.
Au même moment, le père de famille, désespéré de la décision qu'il avait prise d'émanciper ses enfants au lieu de les garder auprès de lui en leur partageant sa fortune, dit à sa femme qu'il ne pouvait plus supporter la solitude de leur foyer et qu'il allait se mettre en marche, à pied, le long de la route par laquelle leurs fils étaient partis pour essayer de les retrouver.
C'est ce pauvre vieillard, marchant appuyé sur son bâton, le visage plein de larmes, que les quatre cavaliers retrouvèrent le surlendemain.
La joie de leurs retrouvailles est impossible à décrire. Les jeunes gens ramenèrent donc leur père à la maison où d'ailleurs une triste nouvelle devait leur être annoncée par leur maman : On venait d'apprendre la catastrophe arrivée au Roi très aimé de ce pays. Sa petite fille, jeune mais déjà très belle, jouait dans les jardins du palais lorsqu'elle fut enlevée. Le Roi et toute la population en étaient consternés.
Malgré ce malheur, le père reçut magnifiquement ses chers enfants retrouvés. La fête dura trois jours de festins pendant lesquels le père se garda bien de poser des questions. Pourtant, le soir du troisième jour, il invita sa femme et ses quatre fils à descendre à la cave. Quatre sièges y étaient disposés devant lesquels se trouvaient le siège du père et celui de la mère.
Le père commença son interrogatoire par Ahmed :
«Ahmed, quel métier as-tu appris ?
— Père, j'ai appris avec un savant le livre des étoiles.
— Tu peux donc savoir les choses à venir ?
— Certes, mon père, les étoiles donnent des nouvelles de tout.»
Le père réfléchit. Pendant l'absence de ses enfants, un oiseau avait atténué la peine de sa grande solitude : c'était une merveilleuse perruche aux plumes éclatantes de toutes couleurs, à la voix très chantante. Or, cette perruche venait de pondre douze œufs dans son nid et l'imagination du père était obsédée par la pensée de ce cher oiseau couvant ses œufs. Brusquement, il dit à Ahmed :
«Si tu as des nouvelles de tout, dis-moi ce que j'ai dans le cœur au moment où je te parle.»
Ahmed demanda la nuit pour travailler la question. Le Père s'adressa ensuite à Saïd :
«Et toi, Saïd, quel métier as-tu appris ?
— Père, je n'ai pas voulu l'avouer à mes frères. Mais le sort a fait que j'ai appris le métier de voleur.
— Es-tu un vrai voleur ?
— De première classe, mon père !
— C'est ce que nous verrons demain.»
Se tournant ensuite vers Omar, le père questionna :
«Et toi, Omar, quel apprentissage as-tu fait ?
— Celui d'archer, mon père.
— Tu es bon tireur ?
— Comme il convient à l'élève de l'Archer du Roi, mon père !
— Bon. A demain.» (à suivre...)


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