Nuance n «Il ne faut pas confondre l'ouverture du capital avec la privatisation adoptée par certains pays.». Le ministère de la Poste et des TIC a reçu, il y a une semaine, une correspondance du Chef du gouvernement pour la reprise du dossier de l'ouverture du capital d'Algérie Télécom resté dans des tiroirs depuis 2005, avons-nous appris hier lors du point de presse avec le ministre de la Poste et des TIC, Boudjemaâ Haïchour, en marge de la 1re rencontre le réunissant avec l'ensemble des cadres de son secteur, depuis le lancement des réformes. Ce retard est dû, selon le ministre, au changement à la tête du gouvernement, à la suite duquel d'autres priorités ont été prises en charge. Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre de la déclaration de politique sectorielle approuvée par le gouvernement en 2000 après les études préliminaires réalisées au cours de ces dernières années, sera relancée, selon M. Haïchour, dans l'immédiat conformément aux lois et règlements en vigueur et sur la base des récentes orientations du Chef du gouvernement. «Les travaux avec la banque espagnole d'affaires Santander qui nous a accompagnés dans cette opération ont, d'ores et déjà, été engagés avec la prorogation des délais avec cette banque», précisera-t-il pour reprendre : «Il ne faut pas confondre l'ouverture du capital avec la privatisation adoptée par certains pays. L'Algérie est à l'aise et nous voulons par cette ouverture la recherche d'un partenariat stratégique, un savoir-faire et un travail d'innovation.» Cette importante opération permettra, selon lui, d'accroître la compétitivité d'Algérie Télécom à l'échelle nationale et régionale «de renforcer l'infrastructure de base, de développer de nouvelles qualifications et d'introduire de nouvelles techniques de management et marketing par les opérateurs internationaux», enchaînera-t-il. Sur le développement des technologies spéciales, le ministre annoncera le lancement du satellite algérien de télécommunication «Alcomsati» prévu pour 2010. Le DG de Mobilis déchargé de ses fonctions «C'était à ma demande» l «Je suis fatigué et cette année je suis à ma 33e année de service dont plus de 14 ans comme haut fonctionnaire de nomination par décret et 4 ans à la tête de Mobilis», révélera à InfoSoir, El-Hachemi Belhamedi, directeur général de Mobilis sur les raisons de la fin de ses fonctions. «J'ai demandé ma retraite et je vous assure sur la vie de mes enfants qu'il n'y a strictement rien. C'est pour des raisons personnelles et familiales», reprendra-t-il pour conclure «heureusement Mobilis marche très bien». Interrogé par la presse, le ministre de la Poste et des TIC, Boudjemaâ Haïchour, indiquera que le directeur de Mobilis a demandé il y a 6 mois son départ volontaire et son déchargement de la gestion du 1er opérateur téléphonique en Algérie et que sa tutelle lui aurait demandé de se conformer à la législation et de finir l'année en cours pour être définitivement déchargé du poste à partir du 1er janvier 2008.