Avec des moyens technologiques de pointe et très performants (imprimantes, scanners, logiciels…) qui circulent et sont accessibles partout, la contrefaçon de la monnaie a pris d'autres proportions et le trafic se fait à plus grande échelle. Les faux-monnayeurs ont plus de possibilités d'agir. Ils mettent sur le marché de fausses coupures plus ou moins bien élaborées, mais détectables du fait du manque de connaissance dans le domaine et la sécurisation croissante. Ainsi si leur champ d'action s'élargit, la qualité laisse, fort heureusement, à désirer. Mais les plus dangereux restent incontestablement les bandes organisées et structurées qui ne lésinent sur aucun détail pour réussir leur forfait. Les services de sécurité opèrent régulièrement des saisies, parfois considérables, sur le marché national. Plus que jamais, il ressort que la protection de la monnaie nationale reste un des éléments non négligeables dans la lutte contre les crimes économiques.
