Recrue n Arrivé de Bamako, Idrissa Coulibaly n'a pas perdu de temps pour se mettre dans le bain avec les Canaris. Accosté, le jeune international malien a bien voulu répondre à nos questions. InfoSoir : Vous êtes arrivé hier, comment était l'accueil ? Idrissa Coulibaly : J'ai été très bien accueilli à l'aéroport et en arrivant au bureau de la JSK, c'était la même chose. Les dirigeants de la JSK ont tout fait pour me faciliter la tâche. Sincèrement je ne me suis guère senti dépaysé. Tout s'est bien passé pour moi. Vous venez de vous entraîner avec le groupe, peut-on dire que vous êtes acquis à la JSK ? Normalement oui. Vendredi, mon président Keito Seko sera là pour négocier ma lettre de libération avec les dirigeants de la JSK et je pense que tout se passera bien. Je viens de m'entraîner avec le groupe et je me suis senti à l'aise. Il y a une bonne ambiance et cela me permettra certainement de m'adapter rapidement. Quelle sera la durée de votre contrat ? Pour le moment, je ne peux rien vous dire, car j'ignore ce détail. Mais ce n'est pas un problème. C'est mon manager Zine Driss qui s'occupera de ce volet, mais je sais qu'on aboutira rapidement a un accord avec la direction du club. Présentez-vous brièvement à nos lecteurs ? Je m'appelle Idrissa Coulibaly, Je suis âgé de 20 ans, j'évolue au sein du club du CSK (centre de formation Salif Keita). Cela fait trois saisons que je joue en première division. Je suis international espoir et en équipe A avec laquelle j'ai disputé deux matches. Je suis un arrière axial, mais je peux jouer également dans un autre poste défensif. Justement la JSK renferme de talentueux défenseurs dans l'axe actuellement, ne craignez-vous pas la concurrence ? Absolument pas. Je n'ai pas peur de la concurrence. Je suis encore jeune, puisque je n'ai que 20 ans. Cela dit, j'ai encore beaucoup à apprendre. J'ai une grande marge pour progresser, donc de ce côté, je n'ai pas à me faire de souci. Avez-vous une idée sur la JSK ? Ce que je sais, c'est que c'est une équipe ambitieuse qui joue pour les titres et qui participe beaucoup en Ligue des champions. A partir de là, je pense que c'est un bon challenge pour moi d'évoluer au sein de cette équipe. Comment avez-vous été contacté ? C'était au cours d'un match entre la section espoir malienne et marocaine que j'ai été contacté par mon agent Zine Driss qui m'a fait la proposition de venir à la JSK et j'ai trouvé l'offre intéressante. Un manager algérien aurait tenté de vous dissuader de rejoindre la JSK, qu'en est-il au juste ? C'est vrai, il y a un manager établi en France qui s'appelle Hamid qui n'a cessé de m'appeler hier (lundi Ndlr) pour me demander de changer d'avis de rejoindre la JSK et de partir avec lui. Il m'a proposé un club français, mais je lui ai répondu à chaque fois que j'ai choisi la JSK et qu'il n'était pas question pour moi de changer d'avis. En choisissant la JSK, vous devez certainement avoir une ambition ? La JSK est un grand club et mon ambition est de décrocher un contrat professionnel en Europe, à l'image de mes compatriotes qui ont eu a évoluer en Algérie tels que Diallo, Dabo et Diakité pour ne citer que ceux-là.