La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) n'a aucun effet sur l'inflation que connaît l'économie algérienne. En outre, 45% de la fiscalité ordinaire sont représentés par les recettes induites par la TVA. C'est ce qu'a affirmé Mohamed Drif, directeur des études au niveau de la direction générale des impôts, il y a quelques jours sur les ondes de la Chaîne III. Il n'est donc guère difficile de déduire que le gouvernement, dans l'état actuel des choses, n'est pas près de répondre favorablement aux doléances des opérateurs économiques. Lors de l'exercice 2006, cette taxe a généré au Trésor public 335 milliards de dinars. A la fin de l' année qui vient de s'écouler, l'on s'attendait à une recette de l'ordre de 400 milliards de dinars. Sur un autre registre, M. Drif, insistera sur l'inflation sévissant sur le terrain économique et qui n'est pas imputable à la TVA. «A l'origine, lors de son entrée en vigueur en 1992, le taux de la TVA était fixé à 21%. Si aujourd'hui cette dernière est de 17%, cela indique, de manière on ne peut plus clair, qu'elle a baissé», dira en substance le directeur des études au niveau de la direction générale des impôts, ajoutant que les opérateurs économiques algériens ne sont pas aussi mal lotis que cela dans la mesure où la TVA appliquée chez nos voisins (Tunisiens et Marocains) est respectivement de 18 et 20%.