Mouvement n Dans la planète des entraîneurs algériens, il se passe toujours quelque chose, mais pas forcément dans le bon sens puisque chaque jour apporte son lot de nouvelles et de rebondissements. Après la démission de Mustapha Biskri à l'issue de la défaite de son équipe, l'OMR El-Annasser, vendredi face à l'Entente de Sétif, beaucoup de choses ont été dites sur les raisons de cette décision vu que l'intéressé lui-même s'est refusé à tout commentaire. Mais les ouï-dire sont allés bon train pour évoquer des soupçons sur l'arbitrage de M. Belkacem assisté de MM. Keraï et Archaoui car c'est de cela qu'il s'agit et c'est là la cause de la démission de Biskri. En fait, le coach olympien, s'est dit dépité par l'arbitrage inique de Belkacem, et a décidé d'emboîter le pas à son collègue Boualem Laroum ex-entraîneur du NA Hussein-Dey qui avait décidé de jeter l'éponge après le passage de l'Entente de Sétif à Zioui et sa victoire sur le Nasria dans un match à huis clos. À ce moment-là, Laroum avait évoqué des choses pas très claires qui se passaient dans les coulisses de notre football et qui l'ont conduit à se retirer : «Je ne peux pas poursuivre mon travail dans de telles conditions quand vous suez toute la semaine et qu'un arbitre vient vous saboter le week-end pour des raisons occultes qui n'ont rien à voir avec le football», dira l'ancien driver du NAHD. Biskri lui emboîtera le pas en faisant allusion aux mêmes raisons qui le poussent à démissionner. Les deux entraîneurs se sont-ils donné le mot ? Biskri s'est-il caché derrière cet argument pour détourner les regards et les critiques au sujet de la défaite de son équipe ? Ou bien, il se passe vraiment dans les coulisses de notre football, et ça beaucoup en sont conscients et le savent ? Ce qui est certain maintenant, c'est que la démission de Biskri a été refusée par le président Attia qui a insisté pour que son entraîneur poursuive son travail au sein de la formation olympienne et qu'il n'était pas opportun de se séparer de lui alors que l'équipe s'apprête à entamer une phase-retour difficile. Ce qui n'est pas le cas pour le CR Belouizdad où Henkouche n'est plus en odeur de sainteté avec son président et les dirigeants qui n'ont pas apprécié sa façon de «marchander» son augmentation de salaire. D'ailleurs plusieurs pistes sont annoncées du côté de Belouizdad, avec Yaïche, Yahi et même Mekhaznni. La direction du Chabab se prononcera dans les prochains jours sur ce sujet qui agite déjà un club en proie à des difficultés financières.