Alger est classée parmi les villes les plus chères du Bassin méditerranéen pour ce qui est de l'immobilier. Ceci s'explique par plusieurs raisons dont notamment l'explosion démographique, la crise économique et l'exode des populations fuyant le terrorisme. C'est connu, posséder un logement à Alger n'est pas à la portée du premier venu. Les prix de l'immobilier ont connu une telle flambée ces dernières années que la ville est classée parmi les plus chères du Bassin méditerranéen. Louer n'est pas évident non plus. Dans certains quartiers, les prix dépassent l'entendement et ont atteint des seuils qui, il y a seulement quelques années, relevaient de la fiction. On parle de villas et de résidences luxueuses sur les hauteurs de la capitale qui atteignent 2, voire 3 millions de dinars par mois. Plus grave, une grande partie des sommes ainsi échangées échappe entièrement au Trésor public à cause du phénomène de la sous-déclaration. Retour sur les raisons d'une flambée qui ne semble pas près de s'estomper.