Certes, la plupart des Usmistes ne s'y aventurent pas pour l'instant, mais le débat pour la succession de Allik est ouvert, même si ce dernier hante toujours les lieux et les esprits. Certains n'imaginent pas un instant l'USMA sans Allik, d'autres estiment que Da Saïd serait appelé à partir un jour ou l'autre et que le club doit être en mesure de survivre à son départ. Nul n'est éternel, disent les plus réalistes. Toutefois, il n'est pas évident de passer le relais aussi facilement que ça d'autant que le président Allik avait une gestion très centralisée puisque aucune décision ne pouvait être prise sans lui. Evidemment, en homme avisé et intelligent, Allik faisait souvent appel à son comité directeur, mais tout le monde sait que les pouvoirs à l'USMA, c'était lui. Sans se rendre compte, Allik avait fini par faire de l'ombre autour de lui malgré ses vaines tentatives de faire émerger quelqu'un derrière lui. Qui, de Réda Abdouche, toujours membre du comité directeur, de Mouldi Aïssaoui, ex-président qui s'est retiré des affaires du club il y a déjà quelques années – considérés comme des figures plus ou moins imposantes – pourrait succéder à un président dont le thème n'était jamais évoqué devant lui. Et pourtant, il faut y songer et surtout y travailler comme cela est de rigueur dans les plus grands clubs du monde où la succession à un poste aussi important que celui de président est un véritable projet sur lequel on planche sérieusement. L'USMA, étant un grand club et ayant une certaine dimension au niveau national et continental, devrait être en mesure de trouver un digne successeur à Allik si bien sûr ce dernier tient à sa retraite méritée.