Obstacle n Plus de 990 conteneurs, en souffrance, ont été relevés, depuis le début de janvier 2007, au niveau de cette enceinte portuaire. L'extension du terminal à conteneurs du port d'Oran et la modernisation de ses équipements constituent une priorité pour les responsables de l'Entreprise portuaire d'Oran (EPO), pour faire face au volume grandissant des marchandises en transit par cette enceinte. Une étude d'opportunité du projet d'extension du terminal à conteneurs, confiée au bureau français «Sogreat» a été élaborée, pour faire face à de nouvelles contraintes, a indiqué le chef de ce projet, Mohamed Boutouil. Cette opération cible une superficie de 23 hectares, destinée au traitement de plus de 500 000 containers. Le projet d'extension prévoit, dans sa première phase, la réalisation d'infrastructures intraportuaires dont la construction d'un nouveau quai d'une longueur de 460 mètres linéaires et la rénovation des 200 mètres du quai «Hambourg», pour les adapter, dans un délai de quatre années, aux exigences de l'activité de traitement du trafic conteneurs. La deuxième phase prévoit, quant à elle, la réalisation de structures extraportuaires dans le cadre d'une stratégie globale ciblant plusieurs ports du bassin méditerranéen. La réalisation des infrastructures prévues dans le cadre de ce projet coûtera 11 milliards de dinars, alors que l'installation des équipements du portique coûtera, pour sa part, 6,5 milliards de dinars, selon les informations recueillies auprès des responsables de l'EPO. L'extension du terminal à conteneurs prend en considération le développement de l'activité portuaire qui connaît, ces dernières années, une nette augmentation avec un volume de près de 4 millions tonnes de marchandises/an, soit près de 14% du volume global national des marchandises traitées hors hydrocarbures. Le port de la capitale de l'ouest du pays prend en charge le mouvement des marchandises des régions ouest et sud-ouest du pays. La superficie actuelle du terminal à conteneurs estimée à 7 hectares, aménagés en 1991, ne peut plus faire face au développement de l'activité portuaire, notamment le traitement des conteneurs, qui représente 37% du volume des marchandises en transit par cette enceinte portuaire. Ce terminal réalisé dans le cadre d'un programme national, financé par la banque mondiale et qui prévoyait l'aménagement de terminaux à Alger, Annaba et Oran assure actuellement le traitement de 120 000 conteneurs, alors qu'au début des années 1990, ce volume n'était que de 8 000 conteneurs seulement, rappelle-t-on. Outre l'exiguïté de cet espace, les responsables de l'EPO déplorent le problème des marchandises en souffrance et qui ont dépassé les délais légaux d'entreposage, fixés par le code des douanes à 21 jours.