Répondant aux questions de la presse nationale, le ministre de la Communication a réaffirmé l'opposition du gouvernement à l'idée de supprimer la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) afin de faire baisser les prix des produits alimentaires qui ne cessent d'augmenter. «Ce n'est pas du tout à l'ordre du jour», a-t-il indiqué, après avoir expliqué que toute révision de la TVA doit se baser sur une loi. En revanche, l'Etat pourrait élargir la liste des produits de première nécessité dont les prix sont subventionnés. «Certains produits, dont les huiles notamment, font l'objet de suivi», a affirmé à ce propos le ministre de la Communication, non sans préciser qu'aucune décision n'a été prise jusque-là. Pour sa part, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a souligné que les prix de la pomme de terre varient d'une wilaya à une autre, d'un marché à un autre et même d'un commerçant à un autre», faisant référence à des pratiques spéculatives. «Mais il y aura de nouvelles lois pour réguler le marché et mettre fin à la spéculation», a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails. Répondant à une question relative au détournement des terres agricoles, M. Barkat a affirmé que le dossier est entre les mains de la justice et «jusque-là, nous avons réussi à récupérer d'importantes superficies». Et d'ajouter : «Nous menons en parallèle des enquêtes administratives.» S'agissant du détournement de l'argent accordé par l'Etat dans le cadre des programmes d'aide aux agriculteurs, le ministre a préféré parler de cas de tricherie «qui ne représentent que 2,5 %» du montant global des aides. «Le dialogue ne s'arrêtera pas» l De l'avis de M. Boukerzaza, la mise en application de la nouvelle grille des salaires, qui permettra à chaque employé «de gagner au moins 3 500 DA», ne signifiera pas la fin du dialogue et de la concertation avec les organisations syndicales. «La nouvelle grille sera appliquée, mais le dialogue continuera», a-t-il déclaré à ce propos.