Une semaine culturelle se tient depuis le 13 et jusqu'au 20 mars à la maison de la culture de Tizi Ouzou, en hommage à l'écrivain Mouloud-Feraoun et ses compagnons, assassinés il y a 46 ans par un commando de l'Organisation de l'armée secrète (OAS). Outre des expositions, des projections vidéo, des conférences et des témoignages destinés à retracer la vie et le parcours littéraire de l'auteur du Fils du pauvre, le programme, concocté en la circonstance, inclut également l'organisation d'un Salon du livre, du 15 au 20 mars, dédié à cet événement, assorti d'un concours ludique du meilleur dessin et de la meilleure rédaction sur Mouloud Feraoun, pour mettre en compétition les talents des potaches, se trouvant en vacances scolaires actuellement. Ce programme sera ponctué d'une virée, samedi, au village de Tizi Hibel (Beni Douala) pour une visite du domicile parental où vit le jour le petit Fouroulou, avant le fleurissement de sa tombe au cimetière du même village. La terre et le sang, Le fils du pauvre, Les chemins qui montent, Jours de Kabylie et Journal sont les œuvres majeures de ce talentueux romancier. Le 15 mars 1962, un jour de printemps et à 4 jours de la signature des Accords d'Evian, Mouloud Feraoun, né le 8 mars 1913, fut assassiné par un commando de l'OAS, au Château-Royal de Ben Aknoun (Alger), avec 5 de ses compagnons que furent Ali Hamoutène, Salah Aoudia, Etienne Basset, Robert Aymert et Max Marchand, tous inspecteurs de l'éducation en réunion de travail ce jour-là.