Dix-neuf candidats à l'émigration clandestine, originaires d'Alger, ont été interceptés, hier, mardi, par les gardes-côtes à une distance de 20 miles marins au large de la localité de Aïn El-Kerma (Oran). Les «malheureux» candidats à l'émigration clandestine ont été débarqués au port d'Oran pour être présentés ultérieurement devant la justice, indique la direction régionale des gardes-côtes. L'avortement de cette tentative de «harga» leur a coûté pas moins de 260 millions de centimes, soit une moyenne dépassant les 120 000 DA pour chaque candidat. Leurs guides ont vite disparu, les abandonnant à leur sort en pleine mer. Les mauvaises conditions climatiques ont même failli leur coûter la vie, selon les gardes-côtes. La capitale de l'Ouest algérien est devenue depuis plusieurs mois la destination privilégiée des jeunes voulant tenter l'aventure de l'émigration clandestine. Ces derniers s'organisent en groupes et choisissent les côtes oranaises comme point de départ vers notamment les côtes espagnoles. En dépit des séries des arrestations opérées par les gardes-côtes, ces candidats ne désespèrent pas et continuent à «oser», voulant, coûte que coûte, atteindre le vieux continent. L'interception de ce groupe porte à près de 170 migrants clandestins dont l'aventure périlleuse a été stoppée par les gardes-côtes relevant de la façade maritime Ouest, au large du littoral oranais depuis janvier dernier.