Mesures n Il s'agit d'encourager aussi bien la production que la consommation du médicament générique, et ce, en fixant les marges bénéficiaires. L'annonce a été faite hier par le ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, lors d'un point de presse à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement. Ainsi, on apprend que la marge bénéficiaire sera «inversement proportionnelle au prix du médicament». C'est-à-dire que plus le prix de médicament augmente, la marge sera moins importante. A titre d'illustration, le porte-parole du gouvernement avancera que lorsque le prix du médicament est de 200 DA, la marge bénéficiaire avoisinera 17% en gros et 40% au détail. Elle sera respectivement de 12% et 30% quand le prix se situe entre 200 et 400 DA. M. Boukerzaza affirmera que cette mesure vise à rendre disponibles les médicaments, à encourager les investisseurs et préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Elle sera également bénéfique pour le Trésor public, explique-t-il, dans la mesure où elle aura un impact positif pour l'économie nationale en réduisant la facture d'importation du médicament jugée très élevée. «De 523 millions de dollars en 1999, elle est passée à 1,200 milliard de dollars en 2006.» Le médicament générique en Algérie ne représente que 30% du total des médicaments consommés, alors que ce taux oscille entre 60 et 70% dans certains pays européens. l Interrogé sur les incidents d'Oran, à la suite de la relégation du Mouloudia local (MCO), le porte-parole du gouvernement, tout en déplorant les faits, dira que les pouvoirs publics vont étudier le phénomène de la violence dans les stades afin d'identifier ses causes et venir, par la suite, à l'éradiquer. S'agissant, par ailleurs, de l'affaire de la jeune femme convertie au christianisme à Tiaret et traduite devant la justice par les autorités locales, le conférencier s'est contenté de dire que l'affaire est entre les mains de la justice, alors «c'est à la justice de se prononcer». Pour la nouvelle mesure envisagée par le ministère de l'Intérieur concernant l'introduction des cartes d'identité numériques, qui interdit le port de la barbe et du voile sur les photos, l'orateur, tout en précisant que cela est une procédure organisationnelle (ce n'est pas une loi), indiquera que cette mesure est liée à des conditions édictées par la nouvelle politique internationale qui vise à unifier les efforts pour combattre les différents phénomènes communs, comme le terrorisme et la corruption.