Election Le général à la retraite, Rachid Benyellès et le Dr Hadef Mohamed ont annoncé, dimanche, leur candidature à la prochaine élection présidentielle. Lors d?une conférence de presse, le général a clairement affiché l?objectif de sa démarche. Pour lui, il est impératif d?empêcher Bouteflika d?accéder à un second mandat présidentiel. Cette conviction est acquise par l?orateur après analyse du bilan du quinquennat jugé négatif. «L?immobilisme» est d?ailleurs le mot utilisé par le général pour stigmatiser le mandat de Bouteflika, qui consacre, selon l?orateur, son temps à voyager. Il faut souligner que la conférence de presse s?est déroulée en présence de plusieurs des opposants de Bouteflika. On comptait parmi les présents l?ancien Chef du gouvernement Mokdad Sifi, le militant des droits de l?Homme, Ali Yahia Abdenour, Cherif Belkacem, ancien membre du Conseil de la Révolution, et Mohamed Saïd du parti non agréé Wafa. Une fois les critiques assénées, le général revient sur sa propre candidature en niant tout soutien de l?armée, même s?il y compte «encore quelques amis». A propos de son programme, qui sera publié prochainement, le général dit qu?il sera axé sur la décentralisation de l?Etat et l?encouragement «d?une économie libérale». Il promet également, s?il est élu, de se consacrer au règlement des problèmes quotidiens des citoyens à commencer par le chômage. D?autres dossiers classiques comme le logement, la santé et l?éducation figurent parmi les priorités du candidat. Hadef et Benyellès font suite à une liste d?autres candidats tels Abdeslam Ali Rachdi, Ali Benflis et Ahmed Benbitour. El Islah se prononcera sur son candidat en janvier prochain.