Résumé de la 12e partie n La famille de l'une des victimes de Landru porte plainte. Mais, en cette période de guerre, la police a autre chose à faire. La nouvelle victime de Landru n'est pas recrutée par courrier. Le criminel se trouve dans le métro, à une heure de pointe. Il y a beaucoup de monde et la plupart sont debout. Landru, qui est, lui, assis, remarque une jolie fille, qui semble fatiguée. Il l'appelle aussitôt. — mademoiselle ! Elle se retourne. — oui ? demande-t-elle. — venez vous asseoir ! La jeune femme ne se fait pas prier. Elle prend place. — je vous remercie… — c'est la moindre des choses ! Il se met en face d'elle. La jeune femme soupire. — vous semblez fatiguée ! — j'ai travaillé toute la journée ! — ce que vous faites est si pénible que cela ? — je suis secrétaire… chez une cartomancienne ! Il sourit. — c'est bien… peut-être qu'un jour, je passerai chez votre patronne, pour me faire tirer les cartes ! — pourquoi pas ! Elle se lève. — vous descendez ? — moi aussi, c'est ma station ! Ils descendent ensemble. — et si je vous invite à prendre un thé avec moi ! — c'est gentil ! Landru l'emmène dans un salon de thé. Bientôt, ils font connaissance. La jeune femme, qui s'appelle Andrée-Anne Babelay, n'a que dix-neuf ans. Elle est sans le sou, mais très belle. Alors, il n'hésite pas à l'inviter dans sa maison. — c'est une belle maison, vous allez vous y plaire ! Landru est loin d'être un Apollon, il est même laid, mais il se dégage de lui quelque chose de fascinant. Il a des yeux étranges, une voix chaude et il sait parler aux femmes. — alors, vous acceptez ? — oui, dit-elle. La maison plaît, en effet, à la jeune femme. Landru en est amoureux et il se comporte avec tendresse, avec elle. Mais il a compris que s'il s'attache à cette fille, il devra renoncer à ses crimes. Des crimes qui lui apportent de l'argent et le font vivre ! La jeune fille subit donc le même sort que les autres victimes. De la fumée sort, cette nuit-là de la cheminée de la maison de Gambais (à suivre...)