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Nécessité oblige
Publié dans Info Soir le 23 - 06 - 2008

Contrainte n Depuis quelques années, le pouvoir d'achat ne cesse de s'éroder. Des hommes en âge de se reposer, n'ont ainsi d'autre choix que de retrousser leurs manches…
Combien sont-ils à travailler encore, alors qu'ils ont atteint l'âge de la retraite ? En l'absence totale de statistiques, nul ne peut s'avancer sur la question, même si tout le monde s'accorde à affirmer que le phénomène est répandu dans la société. Les exemples sont nombreux. Il n'est pas rare, en effet, de rencontrer des hommes, trahis par leurs cheveux poivre et sel, en tenue de travail ou avec un cartable, attendant régulièrement, tôt le matin, le bus pour se rendre à leur atelier ou sur leur chantier.
Même si les raisons exactes de leur reprise de travail diffèrent d'un «senior» à un autre, en Algérie ce sont souvent la nécessité et le besoin qui poussent les pères de famille à ne pas cesser de travailler ou à reprendre une activité après l'avoir arrêtée.
Pour certains, tout travail est le bienvenu : bureau, chantier, services, chauffeur, atelier… A condition que ce ne soit pas au-delà de leurs capacités physiques ou de leurs facultés intellectuelles. «La plupart des personnes qui retournent travailler après la soixantaine le font par nécessité et par besoin. Sinon, qui parmi nous ne voudrait pas terminer sa vie tranquillement entouré de sa famille ?
Si mes cinq filles et trois garçons travaillaient, pourquoi chercherais-je du travail ?», souligne Amar, 57 ans, ex-employé à l'Onat (Office national du tourisme). Le bonhomme a inséré une annonce dans un journal où il a mentionné : «Retraité, ex-cadre dans le tourisme, cherche un travail dans le domaine ou autre.» Contacté, Mohamed nous explique qu'il a quitté son travail depuis deux ans (une retraite anticipée, après 18 ans de service) et la seule raison qui l'a poussé à chercher un nouveau travail est le besoin. «J'ai quatre filles qui ont entre 18 et 23 ans et qui vivent toujours avec moi. Mes deux garçons sont à l'université et ont entre 21 et 25 ans. Je suis le seul à travailler à la maison et je suis obligé de continuer pour arriver à satisfaire les besoins de ma famille. Avec une retraite de 18 000 DA, je ne peux pas vivre heureux du tout et vous connaissez bien les exigences des adolescents de nos jours. Cette somme est calculée au centime près : la facture d'électricité, d'eau, de gaz et, bien sûr, les frais quotidiens», souligne cet homme qui est allé à l'école française. A la question de savoir s'il est disposé à exercer n'importe quelle activité même si ce n'est pas en relation avec son métier, Mohamed dira : «Je ferais tout, sauf travailler dans un atelier ou accomplir un travail manuel. Je peux reprendre le même métier (comptable) ou travailler comme agent de bureau, chauffeur livreur, agent de sécurité dans une société privée...» Est-il exigeant en matière de rémunération ? Pas du tout. «Je peux travailler même à 8 000 DA le mois.L'essentiel, c'est de gagner un peu d'argent et arriver à équilibrer un peu mes dépenses, à condition que le lieu de travail soit aux environs d'Alger», dit Mohamed qui habite la rue Didouche-Mourad.


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