Résumé de la 23e partie n Landru est accusé grâce au carnet sur lequel il a noté ses dépenses. Mais il nie tout malgré les preuves accumulées contre lui. Mais il n'y a pas que le carnet. Il y a aussi ses papiers, une sorte de fichier où il classe toutes les femmes qu'il a contactées. — d'où viennent tous ces noms ? — il s'agit de femmes avec lesquelles j'ai eu des contacts, par l'intermédiaire d'annonces matrimoniales parues dans la presse ! — et il vous a fallu entrer en contact avec autant de femmes ? — je voulais étendre mon choix ! — nous avons compulsé vos papiers et votre calepin, c'est avec 283 femmes que vous étiez en contact ! — je suis libre d'écrire à qui je veux, non ? — oui, mais il y a une chose qui dérange : dix des femmes portées sur votre calepin ont disparu ! — je n'en suis pas responsable ! Le juge est excédé. — vous cherchiez à vous marier ? — oui… — mais vous avez une femme et des enfants ! D'ailleurs, même si vous viviez avec une autre femme, vous étiez très attaché à votre famille ! Landru est ému. — oui, j'y suis attaché ! — alors, pourquoi toutes ces annonces… Qu'aviez-vous l'intention de faire ? — je n'ai rien fait ! Le juge d'instruction se fâche. — nous, nous savons ce que vous avez fait à ces femmes : vous les avez escroquées ! Landru lui tient tête. — il faudra le prouver ! Le juge saisit la quittance de loyer du garage de Clichy. — et ça, ce n'est pas une preuve ? Landru pâlit. — j'ai loué ce garage ! — il est plein de meubles et d'effets vestimentaires ayant appartenu aux personnes disparues… Il devait y en avoir encore d'autres ! — je n'ai rien fait de cela ! — et les meubles ? Et les vêtements ? — je ne sais pas d'où ils viennent ! — mensonges, mensonges… Vous ne faites que mentir… Vous refusez d'avouer, mais toutes les preuves vous accablent ! — je n'ai rien à avouer ! Le juge agite un doigt accusateur. — et pourtant vous devez avouer ! (à suivre...)