Résumé de la 4e partie n Pour ses crimes, Cellini a connu les pires moments en prison. Mais, grâce à ses connaissances, il est libéré et rejoint le cercle des notables... Mais Cellini ne peut vivre en paix. Il se prend de querelle avec la duchesse d'Etampes, favorite du roi, et manque de se retrouver au fond de la Bastille. On dirait que tout le monde lui en veut, les seigneurs, les princes de l'Eglise, les artistes, même les Italiens, les voisins, les ouvriers, les domestiques. Quelle unanimité ! Un de ses locataires lui cherche des noises : Cellini, une nuit, le frappe si fort que l'autre perd définitivement l'usage de ses jambes... La série continue. Catherine, une des servantes de Cellini, l'attaque en justice. Le prétexte fait rire tout Paris, mais l'affaire est grave, suffisamment pour que le génial italien y risque sa tête. «De quoi accusez-vous le signore Cellini ? — D'avoir abusé de moi en utilisant des voies... antinaturelles.» Sodome et Gomorre : voilà peut-être un autre beau sujet de salière... A la fin, François Ier lui-même se lasse, et finit par ne plus s'intéresser à cet artiste génial qui marque son passage par tant de violence. Alors Benvenuto Cellini, une fois de plus déçu par l'humanité, repart pour l'Italie. Trois émissaires du bon roi François le rattrapent sur la route : «Messire Cellini, par ordre du roi, nous vous sommons de restituer les trois statues d'argent appartenant au trésor de Sa Majesté que vous avez dû emporter par inadvertance.» Il hésite. Va-t-il dégainer son épée et expédier dans l'au-delà les émissaires du roi ? La réponse est non. Et la mort dans l'âme, il restitue les statues. Quand les trois hommes s'éloignent, ils entendent des commentaires fort malséants sur Sa Majesté le roi très français, et sur les Français, leurs femmes et leurs mœurs. Autant ne pas relever... Pourtant, la fortune n'abandonne pas Cellini. Devenu indésirable à Rome, il s'en retourne une nouvelle fois vers Florence, où Cosme de Médicis le reçoit avec plaisir. Comment ne pas accueillir un tel génie ? Enfin la paix, du moins pour le quart d'heure : Benvenuto crée son splendide Persée, qui fait aujourd'hui l'admiration des touristes du monde entier. Cellini n'est pas au bout de ses peines. Une certaine dame Gambetta accuse le sculpteur d'avoir abusé de son fils Cencio, par des voies antinaturelles, on s'en doute... Pour éviter la prison, Cellini s'enfuit une fois de plus à Venise, où il se réfugie sous la protection du vénérable maître Titien. Le temps passe et le duc de Florence envoie son amnistie au grand artiste, qui rentre au bercail... pour y commencer toute une série d'algarades avec les gens du duc, la duchesse en personne, et le duc lui-même ! Il est toujours aussi prompt à régler les litiges, et c'est encore pour cette raison qu'il se retrouve sur la paille humide des cachots. Enfin, il épouse Piera Parigi, sa servante, qui devient la mère de cinq enfants. Il meurt à soixante et onze ans, à Florence. Et la salière de François Ier, pendant ce temps-là ? Une fois exécutée par Cellini, dans son atelier du Petit-Nesle, elle a été présentée au roi en 1543. En 1562, elle est mise en sûreté à la Bastille. En 1566 on envisage de la faire fondre pour en récupérer le métal précieux. Elle est en sursis, mais Charles IX, ayant à faire un cadeau de mariage, l'offre à une princesse autrichienne. Depuis, ce joyau d'orfèvrerie fait partie des trésors de Vienne. D'après Pierre BellemareMais Cellini ne peut vivre en paix. Il se prend de querelle avec la duchesse d'Etampes, favorite du roi, et manque de se retrouver au fond de la Bastille. On dirait que tout le monde lui en veut, les seigneurs, les princes de l'Eglise, les artistes, même les Italiens, les voisins, les ouvriers, les domestiques. Quelle unanimité ! Un de ses locataires lui cherche des noises : Cellini, une nuit, le frappe si fort que l'autre perd définitivement l'usage de ses jambes... La série continue. Catherine, une des servantes de Cellini, l'attaque en justice. Le prétexte fait rire tout Paris, mais l'affaire est grave, suffisamment pour que le génial italien y risque sa tête. «De quoi accusez-vous le signore Cellini ? — D'avoir abusé de moi en utilisant des voies... antinaturelles.» Sodome et Gomorre : voilà peut-être un autre beau sujet de salière... A la fin, François Ier lui-même se lasse, et finit par ne plus s'intéresser à cet artiste génial qui marque son passage par tant de violence. Alors Benvenuto Cellini, une fois de plus déçu par l'humanité, repart pour l'Italie. Trois émissaires du bon roi François le rattrapent sur la route : «Messire Cellini, par ordre du roi, nous vous sommons de restituer les trois statues d'argent appartenant au trésor de Sa Majesté que vous avez dû emporter par inadvertance.» Il hésite. Va-t-il dégainer son épée et expédier dans l'au-delà les émissaires du roi ? La réponse est non. Et la mort dans l'âme, il restitue les statues. Quand les trois hommes s'éloignent, ils entendent des commentaires fort malséants sur Sa Majesté le roi très français, et sur les Français, leurs femmes et leurs mœurs. Autant ne pas relever... Pourtant, la fortune n'abandonne pas Cellini. Devenu indésirable à Rome, il s'en retourne une nouvelle fois vers Florence, où Cosme de Médicis le reçoit avec plaisir. Comment ne pas accueillir un tel génie ? Enfin la paix, du moins pour le quart d'heure : Benvenuto crée son splendide Persée, qui fait aujourd'hui l'admiration des touristes du monde entier. Cellini n'est pas au bout de ses peines. Une certaine dame Gambetta accuse le sculpteur d'avoir abusé de son fils Cencio, par des voies antinaturelles, on s'en doute... Pour éviter la prison, Cellini s'enfuit une fois de plus à Venise, où il se réfugie sous la protection du vénérable maître Titien. Le temps passe et le duc de Florence envoie son amnistie au grand artiste, qui rentre au bercail... pour y commencer toute une série d'algarades avec les gens du duc, la duchesse en personne, et le duc lui-même ! Il est toujours aussi prompt à régler les litiges, et c'est encore pour cette raison qu'il se retrouve sur la paille humide des cachots. Enfin, il épouse Piera Parigi, sa servante, qui devient la mère de cinq enfants. Il meurt à soixante et onze ans, à Florence. Et la salière de François Ier, pendant ce temps-là ? Une fois exécutée par Cellini, dans son atelier du Petit-Nesle, elle a été présentée au roi en 1543. En 1562, elle est mise en sûreté à la Bastille. En 1566 on envisage de la faire fondre pour en récupérer le métal précieux. Elle est en sursis, mais Charles IX, ayant à faire un cadeau de mariage, l'offre à une princesse autrichienne. Depuis, ce joyau d'orfèvrerie fait partie des trésors de Vienne.