Le taux de réussite aux épreuves du baccalauréat a enregistré une progression à un rythme soutenu durant la période 1999-2008. Il est en effet passé de 24,64% à 53,19%, soit près de 30 points en moins d'une décennie. Le saut le plus important a été enregistré entre 2003 (avec 29,55%) et 2004 (42,52%), l'équivalent de 13 points de plus en l'espace d'une année. «Un saut historique», s'est félicité, alors Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale. Un autre «bond quantitatif», en deuxième position en matière de performance, a été enregistré entre 2005 (43,29%) et 2006 (51,29%), soit huit points de différence. L'année dernière a connu, elle aussi, une augmentation du taux de réussite( 53,29%) par rapport à 2006 (51,15%). La barre des 50% de réussite a été ainsi franchie à partir de l'année 2006,soit deux années avant l'achèvement des réformes de l'enseignement secondaire. Pour cette année où les épreuves ont concerné aussi bien les élèves du nouveau système que de l'ancien, un recul de 0,10% a été enregistré par rapport à 2007. Toutefois, le baccalauréat issu des réformes a connu un taux de réussite de 55%. Ce sont donc les candidats de l'ancien système qui ont été moins performants, avec seulement 52% de réussite. En somme, et malgré toutes les mesures et facilitations, les résultats du baccalauréat 2008 sont décevants pour le premier responsable du secteur qui avait tablé sur «pas moins de 60% de réussite». Echec ou mauvaise prévision ?