Attrait n Les eaux cristallines, qui baignent le littoral de la ville, offrent des sites de baignade d'une beauté à vous couper le souffle, une beauté longtemps chantée et vantée par les estivants. Mostaganem, la généreuse, offre à grandes brassées ses atouts. Elle ne sait pas compter. Elle étreint jusqu'à n'en plus pouvoir les touristes venus de tous les horizons. Salamane ouberd el hal, (La salamandre et la fraîcheur), comme dirait l'autre, devient le chant de ralliement de tous ceux qui ont cette région touristique dans le sang. L'été, quand le soleil darde ses rayons chauds, elle devient accueillante, hospitalière offrant paix et quiétude à ses nombreux visiteurs, malgré certaines difficultés têtues qui font rappeler, comme un peu partout dans le pays, que le tourisme en Algérie n'est pas encore tout à fait une réalité tangible. Les eaux cristallines qui baignent le littoral de la ville offrent des sites de baignade d'une beauté à couper le souffle, une beauté longtemps chantée et vantée par ceux qui choisissent les plages de Mostaganem pour lézarder et profiter de vacances au soleil. Le regard est accroché par la multitude de plages au sable ocre et de criques incrustées dans un relief où éclate une profusion de couleurs. Avec ses 15 zones d'expansion touristique, sa côte qui s'étire sur une centaine de kilomètres et ses plages féeriques, elle offre une multitude d'opportunités aux vacanciers et aux touristes. Cette collectivité locale coincée entre deux cours d'eau, le Cheliff à l'Est, et la Macta à l'Ouest, est perlée d'un chapelet de plages aux eaux d'un bleu clair sentant bon les effluves marins et, au sable fin qui s'égrène, pour marquer le temps qui passe, et l'histoire d'une région qui plonge loin, très loin dans le temps. Vert, turquoise, ocre, des couleurs, des tons puisés dans la riche et verdoyante nature de la région, qui ont enrichi la palette vive du peintre Mohamed Khadda et qui ont inspiré Habib Tengour qui a laissé ses personnages errer dans les entrailles de la ville pour narrer leur vécu. Mosta dispose de grands atouts qui pourront faire d'elle un Eden, qui tendra ses bras pour étreindre les touristes. Les 32 plages de la wilaya, dont 21 ouvertes à la baignade, ont une réputation qui a dépassé les frontières de la Dahra, soutient fièrement la directrice du tourisme, Amel Aïchouche, qui mise sur le patrimoine touristique, culturel et historique de la région. Avec ses 300 mausolées et son patrimoine immatériel, cette région peut développer de nouvelles formes de tourisme. «Nous pouvons développer plusieurs segments du secteur. Les nombreuses waâdate organisées dans la région, les festivals de théâtre amateur et pour enfants, de musique chaâbie et de poésie melhoun, sont autant de points forts que nous pouvons valoriser pour l'essor du tourisme. La capitale de la Dahra, où mûrit un raisin qui puise sa saveur et son bouquet d'un sol gorgé de minéraux et d'un soleil, tantôt doux et tantôt ardent, n'offre que 2 000 lits. Pour pallier ce manque, six nouveaux projets d'investissement verront le jour dans la zone des sablettes pour un totale de près de 5 000 lits. L'ouverture de la saison estivale 2008 a laissé entrevoir un rush des touristes pour cette année, probablement plus qu'en 2006 (6,6 millions) ou en 2007 (7,3 millions de visiteurs).