Plusieurs médias arabes ont rapporté, ce dimanche, l'assassinat, en Syrie, d'un haut responsable militaire, qui, selon certaines informations, aurait été un général servant d'agent de liaison entre le régime de Damas et le Hezbollah libanais. Le quotidien panarabe Al-Hayat basé à Londres cite des «sources informées» dans la capitale britannique pour écrire qu'un haut responsable militaire syrien a été trouvé mort et que «les circonstances de l'incident ne sont pas claires». Les sources suggèrent qu'il était «chargé de dossiers sensibles et avait des liens étroits avec la haute hiérarchie militaire syrienne», ajoute-t-il. Al-Bawaba, un site d'information en arabe, identifie la victime comme Mohamed Sleimane et le qualifie d'«officier de liaison de la Syrie avec le mouvement libanais du Hezbollah». Le site ajoute qu'il a été abattu vendredi soir par un tireur d'élite dans la ville de Tartous, dans le nord-ouest de la Syrie, et devait être enterré, ce dimanche, dans son village natal, à Driekesh, dans la même région. Le quotidien libanais antisyrien al-Mustaqbal, citant un site d'information syrien, ajoute que le général Sleimane était chef du service de sécurité du palais présidentiel et le «bras droit» du président Bachar al-Assad. Il ne fait pas mention du Hezbollah. Ces informations sont publiées six mois après l'assassinat à Damas d'Imad Moughnieh, un homme clé des opérations militaires du Hezbollah. Le Hezbollah a accusé Israël, qui a nié être impliqué dans le meurtre du 12 février.