Se rendre au CHU Ben- Badis de Constantine surtout à l'heure des visites est un véritable calvaire en cette période de grande canicule, déplorent de nombreux parents de malades. Contre toute logique, la ligne de transport en commun desservant cette structure de santé a été supprimée créant une situation pénalisante pour l'important flux de citoyens qui convergent chaque jour vers cette structure à caractère régional. Les familles de malades hospitalisés sont les premiers à souffrir de cet état de fait qui les met à la merci des chauffeurs de taxi dont bon nombre ne se privent pas de profiter de cette «aubaine» pour imposer leur diktat. Le changement des horaires de visite, qui a été décalé de midi à treize heures trente, n'est pas fait pour arranger les choses surtout en cette période de grandes chaleurs. Les citoyens ayant un parent hospitalisé dans un état grave et donc nécessitant des visites quotidiennes, courent le risque de subir une insolation à attendre un hypothétique taxi à une heure de la journée où la ville se transforme en une véritable fournaise, ceci sans compter la «saignée» financière que cela représente pour les petites bourses. Aucun abri n'est aménagé à la sortie de l'hôpital complètement dépourvu de tout arbre pouvant offrir la moindre parcelle ombragée susceptible d'adoucir un tant soit peu l'atmosphère. La mise en service du téléphérique, il y a de cela plus de deux mois, n'a pas apporté la solution escomptée à l'épineux problème de transport depuis et vers le Chuc, qui dure depuis de longue années. Certes, les jolies cabines bleues survolant les gorges du Rummel ne désemplissent pas et ont créé une agréable animation sur leur passage, mais la distance qu'elles traversent depuis la station Belkacem-Tatèche jusqu'au Chuc ne dépasse guère les quelque 500 mètres à vol d'oiseau. Ce nouveau moyen de transport ne semble pas avoir eu un véritable impact sur les habitants de la cité Emir-Abdelkader et ses riverains de la banlieue est de la ville.