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Un trône convoité
Publié dans Info Soir le 24 - 08 - 2008

L'abbaye de Westminster possède un trône qui est utilisé, depuis des temps immémoriaux, pour le couronnement des souverains britanniques. Sous le siège est encastré un bloc de grès rapporté d'Ecosse par le roi Edouard 1er. On prétend que c'est sur ce bloc que le patriarche Jacob a reposé sa tête. Et, on ne sait par quel avatar, c'est sur cette même pierre que les rois d'Ecosse ont longtemps régné. Edouard 1er d'Angleterre, en s'emparant de cette pierre sacrée espérait ainsi asseoir – c'est le cas de le dire – sa légitimité sur le vieux peuple des Scotsmen.
Depuis l'époque de ce «rapt», à la fin du XIIIe siècle, certains Ecossais rêvent, de génération en génération, du retour de la pierre ancestrale. Et c'est ainsi qu'au cours de la nuit de Noël 1950, quatre patriotes écossais – trois hommes et une femme –, s'étant introduits par effraction dans l'abbaye de Westminster s'emparèrent de la «pierre du couronnement», où «pierre de Scone», du nom de cette ville dans le comté de Perth, et l'emportèrent en Ecosse...
Au retour de la Seconde Guerre mondiale, bon nombre de jeunes Ecossais rêvaient de voir les rapports entre Ecosse et Angleterre sous un jour nouveau. Oh, loin d'eux l'idée d'une indépendance absolue mais plutôt celle d'une nouvelle union. Après tout, les Ecossais considéraient, à juste titre, que les Anglais les avaient trompés, brimés et surtout qu'ils avaient réduit à néant leur indépendance millénaire.
A l'université de Glasgow, un étudiant en droit, Ian Hamilton, en vient à concevoir le vol de la pierre du couronnement comme l'action la plus susceptible d'avoir un retentissement mondial, la plus à même d'éclairer la volonté de changement des patriotes écossais.
Les Ecossais qui avaient, sous la direction de Robert Bruce, remporté une victoire longtemps espérée, avaient autrefois obtenu, en théorie, la restitution de la «pierre du destin». Mais cette restitution ne vint jamais, et c'est pourquoi Ian Hamilton décide de prendre les choses en main. Il commence par compulser tous les ouvrages disponibles à la bibliothèque Mitchell, à Glasgow, et étudie tous les documents se rapportant à l'abbaye. Le personnel de la bibliothèque note soigneusement tous les mouvements de livres empruntés ou consultés par l'étudiant. Celui-ci fait des plans, des calculs. Puis il s'attaque au financement de l'expédition. Un homme d'affaires écossais lui avance... cinquante livres sterling, et le présente à Robert Gray, ardent patriote et conseiller municipaI de Glasgow. Lui aussi est enthousiaste car, dans sa jeunesse, il a aussi tenté de récupérer la «pierre du destin». En vain.
Hamilton part pour Londres par le train. Il se sent comme investi d'une mission par tous les Ecossais des siècles précédents, qui ont tant voulu récupérer la pierre sacrée. Il se mêle à la foule des touristes qui visitent l'abbaye de Westminster, et flâne en essayant d'évaluer la robustesse des portes, la solidité des serrures.
Son cœur bat plus fort quand il arrive devant la fameuse pierre. Elle est encastrée dans une sorte de caisse ajourée, sous le siège du couronnement, dans la chapelle d'Edouard le Confesseur. Ce n'est pas un simple petit caillou : elle mesure 42 centimètres de large, sur 62 centimètres de long et 27 centimètres d'épaisseur. Ce qui en fait une masse de près de deux cents kilos. A chaque extrémité, des maillons de chaîne fixés dans la pierre permettent de la soulever le cas échéant. Hamilton constate que l'on pourrait la déplacer sans avoir à endommager le trône vénérable dans lequel elle est installée.
A suivre


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