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Histoires vraies
Une Vénus disputée (2e partie)
Publié dans Info Soir le 18 - 09 - 2008

Résumé de la 1re partie n A l'île de Milo en 1820, un paysan met au jour une statue brisée en deux, il veut monnayer sa découverte, c'est alors que Jules Dumont-d'Urville est là pour vérifier que les deux parties forment bien la même statue...
Une fois sur place, il fait parvenir un rapport à l'ambassadeur de France – qui n'a pas encore reçu la lettre de Brest – et donne aussitôt des ordres pour l'achat de la statue. C'est le secrétaire d'ambassade, le vicomte de Marcellus, un passionné de la Grèce antique, qui devra suivre le dossier. Il parle le grec moderne couramment.
Pendant ce temps-là, à Milo, Yorgos s'impatiente ; il n'a pas pu garder le secret complet, et les notables de l'île prennent une décision contraire aux accords passés : «Nous allons envoyer la Vénus à Constantinople.»
Le destinataire est un Grec, Nicolas Mourousi, qui a une passion pour les antiquités. Il est, d'autre part, l'homme de confiance de l'amiral de la flotte turque. Et là aussi, on organise une expédition.
Le 23 mai, à bord de la goélette «l'Estafette», le vicomte de Marcellus arrive à Milo. Quelle n'est pas sa surprise d'apercevoir la statue, chargée sur une barque, qui s'apprête à aborder au flanc d'un brick grec sous pavillon turc. On fait chercher l'agent consulaire français, Louis Brest, qui ne peut que confirmer : «Ils ont vendu la Vénus. C'est un moine grec accusé de malversations qui est venu l'enlever. Il veut l'offrir à un autre Grec, drogman de l'arsenal de Constantinople, et a réussi à l'arracher de chez Yorgos !»
Marcellus est un homme de décision. Il appelle le commandant de «L'Estafette» et lui ordonne : «Empêchez le brick d'appareiller. Utilisez la force si nécessaire.»
Du haut de l'Olympe, les dieux prennent alors le parti de la France, car le vent se lève, interdisant tout départ au navire grec.
Marcellus passe alors à l'action psychologique : il convoque les notables responsables de la vente et leur laisse entendre que le roi de France sera extrêmement fâché par leur attitude.
«D'ailleurs, la France saura apprécier cette œuvre d'art. Les Turcs musulmans n'ont que faire d'elle, puisqu'ils refusent les représentations humaines et n'apprécient pas du tout la mythologie grecque. Vous avez une heure pour vous décider !»
Les notables hésitent encore. Marcellus passe la vitesse supérieure :
«Nous avons, à bord de «l'Estafette», cinquante marins qui n'ont pas froid aux yeux et qui sont prêts à intervenir sur un mot de moi.»
En tout cas la Vénus est, pour l'instant, à bord du brick grec, accompagnée de trois petites statues d'Hermès que Yorgos a découvertes à côté d'elle. Marcellus n'a même pas eu l'occasion de la voir de près car les marins, armés de fusils, lui ont refusé l'accès à bord, ceci à la demande du moine grec – qui se révèle d'ailleurs être albanais.
La nuit même, selon ses dires, Marcellus rêve que Vénus en personne lui apparaît et lui promet l'aide des dieux. Quand il peut enfin contempler réellement la statue, il est soulevé par l'enthousiasme. Les notables s'inquiètent un peu des réactions de Nicolas Mourousi. Sera-t-il du genre rancunier ? Milo doit-elle s'attendre à des représailles ? Mais M. de Rivière, en diplomate avisé, sait calmer les esprits. Les notables réfléchissent...
Yorgos suit les événements avec beaucoup d'intérêt. Et plus il voit les passions s'exacerber, plus il augmente ses prétentions financières. Marcellus ne discute même pas le nouveau prix demandé. La négociation finit à l'avantage des Français. La Vénus quitte le brick grec et arrive sur la goélette française. Comme elle est en plusieurs morceaux, les fragments divers sont cousus dans un sac de toile. On les fixe dans l'entrepont. «L'Estafette» prend le large, en direction de Constantinople. (à suivre...)


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