Rendez-vous n Chérif Rahmani a installé un comité national pour assurer au mieux le succès de la conférence africaine sur les changements climatiques. Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme a annoncé, hier, que cette conférence africaine qui se tiendra à Alger les 19 et 20 novembre prochain rassemblera l'ensemble des ministres de l'Environnement et de hautes personnalités africaines et internationales pour débattre de la problématique liée aux changements climatiques. La conférence verra également la participation de représentants de l'Union européenne (UE) et des institutions de l'Organisation des Nations unies. A cet effet, il a expliqué que l'Algérie en sa qualité de présidente du groupe Afrique des changements climatiques, contribuera efficacement à la prise en considération des préoccupations africaines pour faire face aux effets des changements climatiques. «Nous optons pour la réalisation d'un programme commun sur les répercussions des changements climatiques; notamment sur la vie humaine, la santé, l'économie, l'immigration... Tout en précisant que le modèle adopté sera unifié dans la mesure où il prendra en ligne de compte les spécificités de chaque pays africain. Autrement dit, soulignera-t-il , il s'agit de ramener tous les pays du monde autour d'une position stratégique partagée, commune et solidaire soulignant que les pays du continent africain sont ceux qui souffriront le plus des changements climatiques, notamment en terme de baisse de la pluviométrie et de pénurie d'eau et en terme de désertification. Le ministre a indiqué, en outre, que cette importante rencontre permettra également de rapprocher les points de vue des pays africains pour sortir avec une vision commune à même de sensibiliser l'opinion internationale et atténuer les risques qui pèsent sur notre planète. Selon M. Rahmani, le monde africain est plus touché par ce phénomène, du fait de la croissance économique des pays émergents comme l'Inde, la Chine, le Mexique et bien d'autres pays qui ont connu un essor économique. Ceci a provoqué l'accroissement du carbone dans l'air, ce qui représente un danger pour le cycle de vie de l'homme et d'autres espèces, a-t-il enchaîné. Face au désastre environnemental démontré par bon nombre d'analyses faites sur le terrain par les professionnels et les experts, M. Rahmani dira : «Nous allons lancer un défi pour une croissance plus soft, plus adaptée, plus douce et moins carbonée.» En outre, il a évoqué le phénomène du réchauffement planétaire qui, à ses yeux, est une question fondamentale à débattre, surtout qu'il touche l'humanité entière, le devenir des écosystèmes, voire la vie sur Terre. Il convient de signaler que le comité en question sera présidé par M. Belhadjoudja, chef de cabinet au ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, et sera installé au siège même dudit ministère et coprésidé par le ministère des Affaires étrangères.