Résumé de la 3e partie n Le capitaine Williams – aidé par Jeremy Johnson – quadrille la zone où se trouve l'or. Après 4 jours, croyant avoir atteint leur objectif, ils se retrouvent accrochés à une mine déposée par les Allemands durant la guerre... Trente et un janvier 1941. Cela fait plus de sept semaines que le «Claymore» tourne en rond au large de Whangarei lorsque le câble se tend de nouveau et, cette fois, c'est la bonne. Les scaphandriers puis le cylindre d'acier sont envoyés en exploration : le «Niagara» est bien là, par cent trente mètres de fond. Il est couché sur le côté et sa coque ne semble pas trop endommagée par l'explosion de la mine. Commence alors, sous la direction du capitaine Williams, une longue et minutieuse suite d'opérations. D'abord le dynamitage. Les charges, amenées par le câble, sont placées selon les indications qu'il donne depuis le cylindre d'acier. Il faut qu'elles soient exactement à l'endroit voulu. Il faut qu'elles aient juste la force voulue sinon, au lieu d'ouvrir la coque puis la chambre forte, elles pulvériseraient le trésor. Cela dure des mois et des mois. Enfin, le 12 octobre 1941, c'est le dernier dynamitage. La chambre forte est ouverte à la perfection, sans le moindre dégât, comme le ferait un diamant sur une vitre. Et le lende-main 13 octobre, c'est le grand jour ! Depuis le cylindre d'acier, John Williams guide les manœuvres de la benne pelleteuse fixée au câble. Il la dirige avec une telle précision que, du premier coup, elle s'engouffre dans le trou. Elle remonte. Est-ce la réussite ? Seul par cent trente mètres de fond, le capitaine Williams attend. Soudain, il entend des hurlements de joie dans son téléphone, puis la voix de Johnson : — On a gagné, capitaine. Il y a deux barres d'or. Venez voir comme elles sont belles Oui, ils ont gagné. Aussi, le soir même, Johnson et Williams décident de rentrer à terre. Les hommes sont épuisés et maintenant ils sont sûrs de réussir. Après avoir balisé l'endroit avec de gros troncs d'arbre reliés à des blocs de béton de plusieurs tonnes, ils font route vers Whangarei. A l'avant du «Claymore», Jeremy Johnson réfléchit. Ils sont sûrs de réussir, à condition que le secret soit gardé. Tout à l'heure, le capitaine et lui ont fait la leçon aux marins, mais seront-ils capables de se taire ? Car la situation politique est préoccupante. De l'avis général, les Japonais vont entrer en guerre d'un moment à l'autre. Des espions japonais, il y en a peut-être à Whangarei et, bien entendu, une nouvelle pareille les intéresserait beaucoup. Le «Claymore» accoste à Whangarei. Les marins affichent des mines impassibles. Le premier, le capitaine Williams, descend sur le quai. Un brave docker l'aborde aussitôt : — Alors capitaine, vous l'avez trouvé ce trésor ? Williams et Johnson se regardent, effondrés : les marins du «Niagara» devaient être au courant de la nature de leur cargaison et ils ont parlé. Maintenant tout Whangarei est informé à son tour et, par voie de conséquence, les Japonais, les Japonais qui attendent peut-être tranquillement qu'ils aient remonté le trésor pour s'en emparer. (à suivre...)