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Une chasse toujours ouverte !
Publié dans Info Soir le 23 - 10 - 2008

Obsession n Quelles que soient les bannières que les navires hissaient au bout de leurs mâts aux siècles derniers, qu'ils soient pirates des Caraïbes, sujets de sa Gracieuse majesté ou flibustiers des mers lointaines, tous n'avaient qu'une seule ambition.
Razzier et couler le maximum de galions chargés d'or et de bijoux. Pour mettre la main sur ce métal précieux qui dirigeait le monde et qui parfois faisait et défaisait les couronnes, des rois ont mobilisé des flottes entières, sous prétexte d'aveugler des barbares qui étaient en dehors de la religion du Christ, pour le prendre là où il se trouve au Pérou et au Mexique. Des milliers d'Incas et d'Aztèques seront ainsi massacrés et passés sur le fil par les conquistadors espagnols. Leurs temples seront mis à sac et tous leurs ornements en or massif, amulettes, divinités et statuettes seront littéralement pillés.
Au point que des tribus entières cachèrent dans la jungle à l'abri des envahisseurs leurs bijoux et tout ce qui leur était cher. On raconte qu'un roi inca fut prisonnier par l'armée espagnole au cours d'une bataille dont le nom s'est perdu au cours de l'histoire. Ses sujets se sont, alors, cotisés pour payer sa rançon fixée à plusieurs kilos d'or. Malgré le paiement d'un véritable trésor qui s'assimile à une extraction de fonds, le roi sera lâchement exécuté. Selon de nombreux témoignages, transmis de génération en génération, les Incas prirent alors la décision de cacher dans la forêt sans doute une grotte aujourd'hui bouchée, toute la fortune du roi, soit l'équivalent de 2 tonnes d'or qu'on n'a jamais trouvées, ce qui explique bien les convoitises de l'actuelle fièvre des chercheurs de trésors, toutes nationalités confondues. Cet or est devenu une légende.
Pas pour les Péruviens puisque de modestes paysans qui vivaient chichement du produit de leur récolte ont subitement disparu de leur campagne pour s'installer en ville où ils mènent actuellement grand train, un train de milliardaire. Avec quels moyens ? Avec quels subsides ? le mystère n'est pas entier. Qu'il soit péruvien, mexicain ou de toute autre origine, l'or a toujours été un filon inépuisable dans la littérature.
Dans les contes des mille et une nuits, écrits pourtant il y a plus de mille ans, l'or de la caverne d'Ali Baba amassé par ses 40 voleurs était déjà recherché par tous brigands de Bagdad.
Les caisses d'or et de bijoux, produit de rapine, des flibustiers qui infestaient les côtes dans l'Atlantique font toujours rêver les enfants éblouis par l'aventure et ces îles lointaines perdues au milieu des Caraïbes. Indépendamment des autres trésors, qui ont fait les beaux jours de la littérature de cape et d'épée, comme celui du comte de Monte Cristo ou celui des chevaliers de la table ronde, les chercheurs d'or ont adopté, aujourd'hui, d'autres méthodes et se sont pourvus d'autres moyens pour arriver à leurs fins et atteindre leurs objectifs. Ainsi par exemple, pour ce qui est de la détection en haute mer des anciens navires coulés par trente mètres de fond au cours d'une bataille navale, aidés par des historiens, ils commencent d'abord après de nombreuses investigations, par dresser le contenu détaillé du vrac du bateau. Les documents de l'époque sont à ce sujet très clairs et très précis.
Tout est enregistré, le nombre de tonneau d'eau, de bouteilles de vin, de coupons de tissus, la variété et la quantité d'épices et surtout le nombre de bijoux et de pièces d'or entassés dans la malle et laissés à la discrétion du capitaine d'équipage.
On circonscrit ensuite la zone, à quelques nœuds près où est censé avoir sombré ce navire. Les premiers plongeurs situent exactement l'emplacement du naufrage. Enfin, tout ce qui peut être récupéré est remonté sur le pont : canons rouillés, tasses, assiettes, cruches et bien sûr la malle au trésor.
En attendant que le droit international statue sur ces fabuleuses trouvailles et en fixe les légitimes légataires, la chasse est libre et reste toujours ouverte.


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