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Livres importés : la polémique
Publié dans Info Soir le 06 - 11 - 2008

Avis n Le 13e Sila a été, cette année, marqué par des mesures visant à améliorer l'organisation du Salon.
Les mesures prises par le comité d'organisation quant à la réglementation, ont courroucé certains éditeurs algériens, à l'instar des Editions Alpha, qui ont protesté contre la mesure interdisant aux libraires, et surtout aux importateurs, de participer au Sila.
«Les besoins sont tels qu'on a besoin du livre importé», a souligné Lazhari Labter, responsable des Editions Alpha, ajoutant : «L'édition nationale est complétée par l'importation. L'apport des importateurs est utile et important.» Pour sa part, Sid Ali Sakhri de l'Association des libraires algériens, partage l'avis de Lazhari Labter : «A l'heure actuelle, les importateurs sont indispensables, parce que les 80% de notre chiffre d'affaires se font avec le livre importé.» Sid Ali Sakhri a, en outre, estimé que tant que l'édition algérienne est faible, tant qu'elle ne peut pas satisfaire la demande, et tant qu'il n'y a pas un réel marché du livre, il est nécessaire que les importateurs de livres soient présents au Sila. Une représentante des Editions Chihab a estimé qu'il ne faut pas exclure les importateurs du Salon. «Il faut leur (les importateurs) permettre d'exposer, mais dans les normes et selon des conditions précises», car, a-t-elle indiqué, «le livre importé complète le marché national du livre». Karim Chikh des Editions APIC a, cependant, un point de vue tout à fait contraire de celui de ses pairs. «J'ai eu l'occasion de participer à quelques Salons internationaux de livres respectables, franchement, je n'ai pas vu de libraires ni d' importateurs exposer des livres ou représenter des éditeurs (avec tout le mérite qu'ont nos importateurs et nos libraires)», a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : «Un Salon du livre est une manifestation pour les éditeurs et les auteurs. Il va falloir se poser les bonnes questions ? Est-ce que nous voulons un Salon dans lequel le monde entier viendrait déverser son surplus de livres non vendus à défaut de les mettre au pilon, et à ce moment-là, nous l'appellerions «La foire du livre» ou «La braderie du livre», ou bien un Salon auquel le monde entier souhaiterait participer parce qu'il s'y passe des choses intéressantes et qu'un vrai travail de partenariat serait en construction. Dans ce cas, nous aurions le mérite de l'appeler Salon international du livre.» Karim Chikh reconnaît cependant l'apport du livre importé. «Evidemment, a-t-il fait constater, avoir entre les mains le livre qui manque à notre bibliothèque parce que non publié en Algérie est un bonheur. Donc, importer des livres parce que l'édition nationale est faible par rapport aux différents besoins (techniques, scientifiques ou littéraires) et par conséquent à la demande, reste un moyen nécessaire et utile au développement et à l'ouverture. Le défi pour nous éditeurs, chacun dans sa spécialité, reste que nous arrivions à produire en qualité et en quantité.»
l L'autre mesure qui n'a pas été du goût des éditeurs et qui les a fait pester, est la limitation du nombre d'exemplaires. Lazhari Labter a estimé que «limiter à 100 le nombre d'exemplaires, notamment lorsqu'il s'agit de nouveautés, s'avère une mesure irréfléchie». Ce même avis est partagé par d'autres éditeurs, à l'exemple de Chihab ou de Barzakh. De son côté, Karim Chikh a décrié cette mesure. Il a déclaré : «Au sujet de la limitation du nombre d'exemplaires, encore une fois, le véritable problème se situe dans les fondements même de ce Salon. Nous ne pouvons pas inventer à chaque édition un règlement intérieur selon la conjoncture du moment. À partir de cela, la limitation du nombre d'exemplaires à exposer deviendrait une pure aberration.» Il est à noter que ces nouvelles mesures feront le bonheur des libraires. Elles auront, selon Sid Ali Sakhri, des répercussions positives pour eux, puisque les importateurs qui, ayant un stock important, n'ont pas été autorisés à participer au Salon, donc n'ont pas pu l'écouler, seront contraints de pratiquer des prix bas. Cela revient à dire que le livre sera plus accessible aux petites bourses.


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