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Histoires vraies
Mourir libre (4e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 11 - 2008

Résumé de la 3e partie n Spartacus accompagné de sa femme et d'autres gladiateurs, sort de la caserne, attaque un convoi et vole des armes...
Là, une discussion a lieu entre Crixos et Spartacus. A la caserne, il était très difficile et très dangereux de se parler.
Ils avaient limité leurs échanges aux ques-tions purement matérielles : comment procéder pour s'enfuir, quelle date choisir, comment convaincre le plus de compagnons possible.
Ils n'avaient pas évoqué ce qu'ils feraient une fois dehors. Crixos énonce son point de vue, qui semble celui de la sagesse.
— Si nous restons ensemble, nous allons attirer l'attention. Il faut nous séparer en petits groupes et tenter notre chance chacun de notre côté.
Mais Spartacus n'est pas de cet avis.
— Il faut rester unis. C'est ainsi que nous vaincrons.
— Que racontes-tu ? Nous sommes soixante-treize, ils vont envoyer des centaines d'hommes à notre poursuite. Nous ne tiendrons pas une semaine.
— Nous serons bientôt des milliers. Les esclaves qui travaillent dans les grands domaines de Campanie sont misérables. Ils se joindront à nous.
— Pourquoi le feraient-ils ? Pourquoi aideraient-ils des gladiateurs révoltés ?
— Parce que nous allons leur apporter la liberté...
Crixos ouvre de grands yeux. Jamais il n'avait soupçonné de pareilles intentions chez son compagnon. II poursuit pourtant ses objections.
— Ils ne viendront pas, Spartacus. Ils auront trop peur, ils ne savent pas se battre.
— Nous, nous savons. Nous serons leurs instructeurs.
— Et quelles armes leur donneras-tu ?
— Je les forgerai avec leurs anciennes chaînes... Me suivras-tu, Crixos ?
Cette fois, le Gaulois est subjugué. Il considère son compagnon avec une admiration stupéfaite.
— Oui, Spartacus, je te suivrai.
La petite troupe lui fait écho par un cri unanime et, tous ensemble, ils se mettent en marche sur les routes de Campanie.
Les gladiateurs de Capoue sont partis pour leur aventure. Et s'ils vont connaître les incroyables succès qui seront les leurs, c'est bien grâce à Spartacus. Des révoltes d'esclaves, il y en a eu des centaines auparavant, à Rome et dans le reste du monde antique. Certaines ont pris une grande ampleur, mais toutes ont été rapidement écrasées.
C'est qu'il ne s'agissait jusque-là que de mouvements isolés, de malheureux qui ne supportaient plus la dureté de leur existence. Spartacus, lui, se dresse au nom d'une idée.
Il ne se révolte pas contre son sort à la caserne de Battiatus, il se révolte contre l'esclavage en général et, plus radicalement encore, contre tout ce qu'il y a d'injuste dans l'ordre social romain. Il combat au nom des opprimés contre les oppresseurs. Il est porteur d'un message universel et l'effet va être foudroyant !
De Capoue, Spartacus et les siens vont vers la baie de Naples. La région est occupée par des exploitations agricoles de grandes dimensions, les latifundia, où travaille une main-d'oeuvre servile nombreuse, dans des conditions très dures. L'arrivée du chef thrace et ses discours produisent un effet magique. Ils sont des dizaines, des centaines, des milliers à se soulever. La campagne autour de Naples s'allume du brasier des riches fermes qui flambent. En quelques jours, la poignée de gladiateurs de Capoue est devenue une petite troupe. Il faut maintenant gérer les opérations militaires et Spartacus va se révéler un général hors pair. (à suivre...)


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