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Histoires vraies
Mourir libre (5e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 11 - 2008

Résumé de la 4e partie n Le nombre des troupes de Spartacus augmente. En effet, il réussit à convaincre de nombreux paysans exploités dans de grandes plantations de Naples...
Son autorité est indiscutable et indiscutée. Au cours des pillages qui viennent de se produire, il s'est emparé d'un butin énorme, et au lieu d'en réserver la plus grande part à lui-même et à ses lieutenants, il le répartit également entre tous, ce qui lui vaut une immense popularité. C'est à un tel point qu'il n'a pas que d'anciens esclaves avec lui. Des paysans pauvres, des hommes libres mais misérables des villes, se rallient au mouvement. Bien entendu, les propriétaires réagissent. Mais ils se heurtent à un obstacle de taille. Selon la loi romaine, la fuite et la révolte d'un esclave sont une affaire privée, qui concerne son maître et lui seul. Les autorités sont sourdes à leurs demandes : s'ils veulent agir, ils doivent le faire par eux-mêmes. C'est donc après avoir perdu beaucoup de temps que les riches Campaniens s'unissent pour mettre sur pied une milice armée. Celle-ci n'est pas de taille contre les révoltés. Elle est exterminée à la première rencontre.
Après ces débuts fulgurants, Spartacus éprouve le besoin de faire une pause et d'organiser ses troupes. Pour cela, il doit se réfugier dans un endroit où il puisse facilement se défendre et il n'y en a qu'un dans la région : le Vésuve. Les pentes du volcan sont alors inhabitées, recouvertes de vigne sauvage et parcouru par des hordes de chevaux en liberté. Là, les insurgés se retranchent solidement et ils peuvent se compter ils sont plus de dix mille. Il y a tout juste un mois qu'a débuté le mouvement.
Un seul homme a pris pleinement conscience de la gravité de la situation : Aulus Nigidius, le patricien de Capoue qui devait organiser les jeux. Après l'échec des milices campaniennes, il a compris qu'aucune force locale ne viendrait à bout de la révolte. Il n'y a que l'année qui puisse intervenir efficacement. C'est pourquoi il va à Rome demander de l'aide.
Là, il ne rencontre que de l'indifférence. Comme toujours, Rome, en perpétuelle expansion, est engagée dans plusieurs conflits et ses soldats sont occupés ailleurs. En Espagne, Pompée est aux prises avec Sertonus, un général révolté. Lucullus se bat en Bithynie contre le roi Mithridate. Et surtout le mépris qui entoure les esclaves fait sous-estimer la situation. Le consul Gellius éconduit presque Aulus Nigidius.
— Ces gens-là sont des vauriens, des va-nu-pieds ! Ils sont incapables de se battre correctement Ils vont se disputer entre eux et s'exterminer eux-mêmes.
— Détrompe-toi, ils sont très bien organisés, au contraire. II faut intervenir avant qu'il soit trop tard. Leur mouvement n'a cessé de faire tache d'huile. Un vent de rébellion souffle sur toute la région.
Le consul Gellius finit par se décider à contrecœur.
— Soit ! Je vais t'envoyer le prêteur Clodius Glaber, avec vingt mille hommes. Mais des auxiliaires, pas des soldats. Cette tâche est indigne d'un Romain !
Des auxiliaires, c'est-à-dire ce qu'était Spartacus lui-même avant de déserter ; ils sont moins aguerris et moins motivés que les citoyens, mais leur nombre devrait être suffisant pour l'emporter. Arrivé rapidement sur les lieux, Clodius Glaber met le siège devant le Vésuve. Son plan est d'avoir raison des assiégés par la faim. Il entoure le volcan de solides retranchements à l'exception d'un côté où les parois abruptes, presque verticales, sont infranchissables et il attend.
C'est à cette occasion que Spartacus démontre son génie de la ruse. Il fait couper les sarments de vigne qui recouvrent les pentes. Il les fait tresser entre eux pour confectionner des cordes solides et, grâce à ce moyen, ses hommes peuvent passer par la paroi à pic. (à suivre...)


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