Partenariat n Les travaux de la 6e session du comité conjoint algéro-japonais ont commencé, hier, à l'hôtel Hilton en présence des chefs d'entreprises des deux pays. Le ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Hamid Temmar, a exhorté les chefs de pas moins de 90 entreprises nippones à venir en masse, investir en Algérie notamment dans le domaine de l'industrie où le climat est plus favorable. Il a insisté sur la filière de l'automobile et le secteur des TIC sur lesquels est basée la stratégie industrielle actuelle. En effet, tout en soulignant la volonté et la disponibilité politique des deux pays quant à dynamiser leur coopération, limitée jusque-là autour des filières des hydrocarbures, le ministre fera savoir que les opportunités d'élargir la coopération à d'autres domaines existent d'autant plus le pays recèle également des ressources humaines nécessaires à booster les IDE. «Les investisseurs peuvent investir où ils veulent et quand ils veulent», dira le ministre. M. Temmar a déploré l'absence d'investissements japonais hors hydrocarbures en Algérie. Pourtant, estime-t-il, le marché économique algérien est «ouvert et totalement libre», affirmant que l'Etat a considérablement simplifié le code de l'investissement, et le climat des investissements s'améliore constamment. «Les droits des douanes ne représentent que 11%», a-t-il précisé en direction du coprésident du comité, Yoshihiro Shigehisa, qui a plaidé «la suppression des contraintes et des obstacles qui entravent un partenariat réel». Sur ce point précis, le représentant de l'Etat a tenu à rappeler aux chefs d'entreprises japonais que l'Algérie procédera au démantèlement tarifaire avec la création de la zone de libre-échange avec l'Union européenne et la création également de la zone arabe de libre-échange. Pour sa part le président du FCE et coprésident du comité d'affaires algéro-japonais, Réda Hamiani, a estimé que le potentiel de coopération entre les deux pays est très peu exploité. Chiffres à l'appui, il indiquera que le montant des échanges commerciaux entre les deux pays se situe entre 300 millions de dollars à 1 milliard de dollars. Selon lui, cette rencontre est une opportunité à saisir afin de promouvoir le partenariat économique entre les deux pays. Quant à Yoshihiro Shigehisa, de la partie japonaise, il n'a pas caché son souhait de concrétiser un partenariat réel qui s'étendra à d'autres secteurs au-delà de celui des hydrocarbures à même de diversifier l'investissement et de faire connaître aux hommes d'affaires japonais les potentialités algériennes.