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La corporation est accusée de tous les maux
Les auto-écoles dans l'œil du cyclone
Publié dans Info Soir le 25 - 12 - 2008

Réplique n «Nous sommes des formateurs et non pas des vendeurs de permis.»
C'est ce qu'a affirmé Ahmed Zineddine Aoudia, président de la Fédération nationale des auto-écoles à propos de la polémique née de déclarations relatives à un prétendu business du permis de conduire auquel s'adonneraient les auto-écoles. Il poursuit en soulignant que «dans le cas où un candidat serait sommé par un directeur d'une auto-école de s'acquitter d'une somme d'argent pour se faire délivrer le permis de conduire, il (le candidat) est le seul à réclamer son droit. Personne d'autre n'est habilité à le faire en son nom».
Interrogé sur le même problème, Tahar Latioui, membre de la délégation des représentants des auto-écoles de la wilaya de Jijel et ex-premier vice-président du Comité national des auto-écoles devenu depuis le 25 octobre 2008 la Fédération nationale des auto-écoles, affirme que «la rue est libre de colporter ce qu'elle veut. Pour moi, c'est une question de responsabilité, mais surtout d'éducation.
Cela dépend des personnes. Un citoyen bien éduqué et qui se réclame en tant que tel ne doit pas tenir ni accepter de pareils propos. A notre niveau, je peux vous témoigner qu'il existe des personnes qui veillent au respect de l'aspect lié à la formation. Parallèlement, il y a la vox populi qui nous accuse de tous les maux». Selon lui, il n'existe, donc, pas de cas avérés de permis de conduire vendus.
Notre interlocuteur est revenu sur les récentes déclarations d'un représentant qu'il qualifie au passage d'«autoproclamé» des auto-écoles de la wilaya de Tizi Ouzou. Ce dernier s'en est pris avec une rare virulence à la corporation des directeurs des auto-écoles qu'il accuse ouvertement de «vendre monnayant des pots-de-vin» les permis de conduire.
Selon ce représentant, le phénomène a atteint une telle ampleur au point qu'il y aurait 8 permis de conduire sur 10 qui seraient «vendus». Selon M. Latioui, «cette personne qui se dit président de la Fédération des auto-écoles ne peut absolument pas se considérer comme tel dès lors que ladite fédération n'a pris officiellement naissance que le samedi 25 octobre.»
Enoutre, M. Latioui se demande pourquoi «cet individu» n'a pas fait l'objet de convocation ni de la part du ministère de tutelle ou de la direction des transports de la wilaya de Tizi Ouzou. Tout en excluant par la manière la plus claire qui soit toute pratique illégale de la part de la corporation des auto-écoles, notre interlocuteur a tenu à préciser que l'auto-école est structurée.
En sus des directeurs d'auto-écoles, il y a aussi les moniteurs. Ces derniers subissent des contrôles «inopinés» qui sont effectués par des inspecteurs qui viennent parfois du ministère des Transports et d'autres fois des directions des transports de wilaya. De plus, le directeur d'auto-école est, lui aussi, contrôlé inopinément par l'inspecteur principal envoyé par la direction des transports.
Pour sa part, le candidat à l'examen du permis de conduire est «seul au volant, autrement dit, tout se passe dans la transparence», et par conséquent il (ale candidat) a un droit de regard sur tout, y compris lors de l'épreuve des manœuvres. En clair, «les candidats aux examens du permis de conduire peuvent facilement se rendre compte des lacunes éventuelles, et eux-mêmes savent s'ils ont réussi ou pas», ajoute-t-il.


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