Résumé de la 49e partie n Le 1er décembre 1949, un homme se présente dans un commissariat de police de Londres. Il déclare avoir tué sa femme. Le policier poursuit l'interrogatoire. — Vous habitez le quartier ? — Oui, au 10 Rellington Place… L'homme fronce les sourcils. — Je vous dis que j'ai tué ma femme ! — Vous êtes conscient de la gravité des aveux que vous êtes en train de faire ? L'homme secoue la tête. — Je le sais ! — Et vous vous accusez quand même ? — Oui ! Vous voulez une preuve ? — Oui, dit le policier. — Eh bien, j'ai jeté le corps de ma femme dans la fosse septique de la maison, vous le trouverez dans le jardin… — Comment l'avez-vous tuée ? — Je l'ai étranglée. — Et quelle est la raison de ce meurtre ? — Béryl, ma femme, était querelleuse, dès qu'elle me voyait entrer, elle m'attaquait… elle ne me laissait pas un moment de répit… — Vous vous êtes querellés ? — Oui… Elle me cherchais des noises… alors je me suis emporté et je l'ai tuée ! — Et pourquoi faites-vous ces aveux ? — Je l'ai tuée, je dois payer ! Par mesure de prudence, le chef du poste procède à l'arrestation de Evans puis une équipe de policier et de pompiers sont envoyés au 10 Rellington Place pour inspecter la fosse septique. On y découvre non seulement le corps d'une femme, mais aussi celui d'une fillette, tous les deux enveloppés dans du papier. Les deux corps sont vite identifiés : il s'agit de l'épouse et de la fille de Timothy Evans. On revient au poste de police. Les policiers se relaient inlassablement auprès de Timothy Evans. Une question revient à chaque fois — Est-ce vous qui avez tué réellement votre femme et votre fille ? — Oui, répond pour la énième fois Evans, puisque je vous le dis ! — Au début, vous n'aviez parlé que de votre femme… — J'avais oublié ma fille… — Elle aussi, vous mettait en colère ? — Non…, mais elle est du côté de sa mère ! — Vous les détestiez ? — Elles me rendaient la vie impossible ! On a beau lui rappeler la peine qu'il encourt pour le délit dont il s'accuse – la mort – il s'obstine à répéter : — Je suis le meurtrier ! (à suivre...)