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Suspense
Pour le meilleur et pour le pire (10e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 12 - 2008

Résumé de la 9e partie n Abilene rattrape Laurie et lui fait comprendre que les ordres de M. Major stipulent bien qu'il ne doit pas la lâcher d'une semelle...
Lorsque Abilene s'arrêta à un feu rouge, Laurie tendit le bras vers la poignée et tenta d'ouvrir la portière.
D'un mouvement vif, Abilene lui saisit le poignet.
Le geste, cette fois-ci, n'avait rien de délicat. La main d'Abilene s'était resserrée comme un garrot et, lorsque Laurie tenta de se dégager, cela lui fit mal jusqu'à l'os. Le feu passa au vert. Ils démarrèrent en trombe, dans un crissement de pneus.
La tenant toujours d'une main, Abilene fit un brusque virage à droite ce qui lui valut, de la part des autres conducteurs, une tempête de coups de klaxon. Puis il accéléra et, prenant à nouveau à droite, déboula sur l'aire de stationnement d'un supermarché. Il contourna le bâtiment et s'arrêta à quelques centimètres d'un mur de parpaing. A droite, une benne à ordures bloquait la portière de Laurie. Elle eut tout juste le temps de voir un poing s'abattre sur son visage et perçut un flash bleuté tandis que sa tête venait percuter la vitre. Sa bouche, pleine d'un goût métallique et salé, lui donnait une sensation de brûlure. Lorsqu'elle reprit ses esprits, elle vit la figure d'Abilene à cinq centimètres de la sienne.
— T'es plus à la ferme, Heidi.
M. Major veut qu'on te laisse la vie sauve, mais il n'a pas précisé que tu devais garder toutes tes dents.
Il lui fallut rassembler toutes ses forces pour ne pas sombrer dans l'hystérie. Sa lèvre enflait.
— C'est qui, M. Major ? articula-t-elle avec difficulté.
II saisit un journal plié, coincé sur le pare-soleil, et le déplia sur les genoux de Laurie. Sur l'unique photo de la page on voyait un homme trapu, d'âge moyen, serré de près par deux hommes plus jeunes portant des attachés-cases.
«Carlo Maggiore, le fameux truand de Detroit, à son arrivée au tribunal», disait la légende.
— Vous travaillez pour un gangster ?
— Pas la peine de le prendre de haut. Ton mari aussi.
Mon mari est retiré des affaires. Il vendait des appareils photo.
Le sourire de l'homme se fit un peu plus torve.
— Les seuls à acheter des appareils photo grâce à lui, c'étaient les photographes de la police. Il aidait à créer la demande, en un sens. Peter a du sang sur les mains, petite infirmière. Tuer, c'est ça son métier.
— Pourquoi mentez-vous ? demanda-t-elle après être restée un moment sans voix.
— Si je t'en apporte la preuve, tu jures de ne pas essayer de me filer entre les pattes ? Je voudrais pas avoir à briser ce joli petit nez et à te l'écraser sur la figure comme un piment pourri.
— Comment pourriez-vous prouver ce qui n'est pas vrai ?
Dans les yeux bleus de l'homme, d'une pâleur glaciale, elle voyait son propre reflet.
— Je jure de ne rien tenter.
Il fit marche arrière.
— Il y a des mouchoirs en papier dans la boîte à gants. On n'a pas envie que tu pisses le sang au commissariat, pas vrai ? (à suivre...)


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