Résumé de la 56e partie n On soupçonne John Christie, voisin d'Evans, exécuté pour l'assassinat de sa femme et de sa fille, d'être un tueur en série… La peur devenant insupportable, Scotland Yard fait évacuer les locataires de l'immeuble et les fait reloger dans des hôtels. Pour être sûr qu'il n'y a pas d'autres cadavres, on démantèle l'immeuble, on le fouille, centimètre par centimètre. Mais le plus important désormais est de retrouver Christie ! Aucune preuve ne pèse contre lui encore et tant qu'on ne l'a pas retrouvé et interrogé on ne peut l'accuser de quoi que ce soit, mais pour tous, sa culpabilité ne fait pas de doute. Et si Christie est coupable, il y a de fortes chances que Evans soit innocent… On a peut-être envoyé un innocent à la potence ! Le 1er avril, à six heures du matin, un homme très ému fait irruption au commissariat de Notting Hill. — Je viens de voir, annonce-t-il, Christie ! Le portrait de l'homme a été largement diffusé dans la presse, mais on ne croyait pas le retrouver si proche de son lieu d'action. — Vous êtes sûr qu'il s'agit bien de lui ? — Bien sûr, dit l'homme, je le connais bien ! — où l'avez-vous vu ? — je l'ai vu prendre place à l'arrière d'une camionnette… A l'heure où je vous parle, il est peut-être parti ! En effet, le temps d'arriver à l'endroit où John Christie a été vu et il a disparu. Mais maintenant qu'on sait qu'il est revenu à Londres, la police sera sur ses gardes et fera tout pour le retrouver. Le policier Thomas Ledger, qui fait sa ronde près du pont de Putney, est justement sur ses gardes. Cet homme accoudé au parapet du quai de la Tamise lui semble bizarre. Il regarde les dockers qui chargent et déchargent les péniches, mais son regard semble lointain, presque hagard. Il plonge la main dans la poche et sort la photo qu'on lui a remise ce matin : la photo de John Christie, activement recherché par la police. — Est-ce lui ? se demande le policier. L'homme qu'il a en face de lui est plus maigre que celui qui est représenté sur la photo, mais il lui ressemble beaucoup. Il s'approche de lui. L'homme ne semble pas le voir. — monsieur… Comme il ne répond pas, il le touche à l'épaule. L'homme sursaute et regarde le policier. Il frémit. — monsieur… L'homme a la réaction de fuir. Mais le policier lui barre le chemin. — Monsieur, voulez-vous me montrer vos papiers ? — mes papiers ? — oui… — mais pourquoi ? — nous effectuons des contrôles d'identité (à suivre...)