n Neuf associations israéliennes de défense des droits de l'Homme ont accusé, hier, mercredi l'offensive d'Israël dans la bande de Gaza d'être à l'origine de souffrances sans précédent pour la population civile, qui se retrouve dans une situation de «désarroi humanitaire extrême». «Le mal infligé à la population civile atteint un niveau sans précédent», écrivent les associations dans une lettre adressée au Premier ministre Ehud Olmert, au ministre de la Défense Ehud Barak et à des militaires de haut rang. Les signataires, parmi lesquels B'tselem, le Comité public contre la torture en Israël, Yesh Din et la section israélienne d'Amnesty International, accusent les soldats israéliens «de faire un usage délibéré d'une force meurtrière qui a à ce jour provoqué la mort de centaines de civils». Les 1,5 million d'habitants de la bande de Gaza sont soumis à une situation de «désarroi humanitaire extrême», poursuit la lettre. Les frontières étant fermées, les civils n'ont nulle part où se réfugier, et doivent vivre dans la terreur, poursuivent les organisations. Le système de santé est au bord de l'implosion, et de nombreuses personnes qui auraient pu être sauvées ne l'ont pas été. «Ce genre de combats constituent une violation flagrante du droit de la guerre et soulèvent des soupçons de crimes de guerre», poursuit la lettre.