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L'Algérie et la crise financière
L'optimisme n'est plus de mise
Publié dans Info Soir le 18 - 01 - 2009

Atouts n Un système bancaire renfermé, un marché boursier qui en est toujours à ses premiers balbutiements et d'énormes réserves de change engrangées au fil des années.
Ce sont là quelques arguments avancés par différents responsables pour expliquer que l'Algérie est l'abri des impacts de la crise financière internationale. Sauf que, depuis quelque temps, l'on assiste à un changement progressif de discours et l'optimisme affiché depuis le début de la crise cède peu à peu le pas à la prudence.
Le pays doit, donc, s'attendre à subir les effets néfastes de la récession économique mondiale en dépit des facteurs «sécurisants» cités plus haut et doit d'ores et déjà s'y préparer sérieusement.
Les participants à la journée d'étude organisée, depuis hier, à la résidence Djenane El-Mithaq, à Alger, ont été unanimes à partager ce constat. A commencer par le président de la Chambre basse, Abdelaziz Ziari : «Si l'Algérie n'est que très peu affectée par la crise financière mondiale au regard de la nature encore embryonnaire du marché des valeurs boursières, l'impact de cette crise sur l'économie réelle des pays industrialisés avec lesquels s'opère l'essentiel de notre commerce à l'international affecte nécessairement le produit de nos échanges, ce qui n'est pas sans risque pour le financement de nos programmes en cours et nos desseins d'avenir». Les propos du troisième personnage de l'Etat sont vite confirmés par une analyse percutante d'un éminent économiste qui met en avant la dépendance quasi-totale de l'Algérie de ses exportations pétrolières. «Les principales vulnérabilités de l'économie algériennes sont dues essentiellement à un produit intérieur brut à prédominance d'hydrocarbures, un commerce extérieur extraverti avec une quasi mono exportation assise sur les hydrocarbures et la dépendance des recettes de l'Etat à la fiscalité pétrolière», a rappelé Farid Yaïci, doyen de la faculté des sciences économiques de l'université de Béjaïa.
Sachant que les hydrocarbures représentent 44% du PIB, 98% des exportations du pays et 76% des recettes de l'Etat, «une baisse de 50% des prix du pétrole réduirait de moitié les recettes d'exportation, d'un tiers les recettes budgétaires de l'Etat et d'un quart le PIB», a-t-il mis en garde. Même si, faut-il le dire, le pays dispose encore d'un temps de répit avec ses réserves de change estimées à 138.5 milliards de dollars, un fonds de régulation des recettes de 68 milliards de dollars et des excès de liquidités bancaires de 39 milliards de dollars.
Outre la chute des prix du pétrole, l'économiste affirme que l'Algérie n'est pas à l'abri des effets de la baisse des taux d'intérêt sur les marchés internationaux en voyant le taux de rendement des réserves de change placées réduit considérablement.
La solution semble donc, résider dans l'encouragement des investissement hors hydrocarbures. Mais là aussi, un écueil de taille se dresse : les investisseurs étrangers frappés de plein fouet par la crise ne se bousculeront pas au portillon.
La crise est plus que jamais prise au sérieux et ce n'est pas un hasard si le patron de la Centrale syndicale a annoncé, en marge de la journée d'étude, la tenue, à la fin du trimestre en cours, d'une conférence nationale sur la gestion de la crise financière mondiale…


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