«La formation est un domaine qui ne pourra pas se développer sans l'aide et l'assistance de l'Etat. En Algérie, on parle trop d'écoles de formation et d'écoles de football, mais il faut savoir que ce sont deux choses distinctes. Il y a l'école de football et le centre de formation. Les joueurs professionnels sortent des centres de formation, qui sont des structures énormes, gigantesques. Alors qu'une école de football peut être créée partout, dans tous les clubs y compris les amateurs. Les écoles de football, il y en a un peu partout en Algérie, mais allez dire au président du PAC s'il existe une réglementation qui protège cette école de football. Hélas, il n'y en a pas. Je tire mon chapeau à Zetchi car c'est un homme qui a investi énormément, mais sans garanties. Si on ne met pas de textes qui protègent ce genre d'école, personne ne fera d'expérience. Il faut protéger les gens qui veulent former, d'un côté, mais il est nécessaire, d'un autre côté, d'encourager ce genre d'initiative. Comment le faire ? C'est en mettant des textes qui protègent ceux qui veulent former les futurs footballeurs. En Europe par exemple, le programme d'un centre de formation est fait à 65% d'éducation nationale, le reste entre dans le cadre sportif. Ce sont les clubs qui doivent former les footballeurs, ce n'est pas le rôle de l'Etat.»