Pour parer à d?éventuelles anomalies d?ordre technico-tactique, la bande à Kermali est à pied d??uvre afin de renouer avec la compétition dans les meilleures conditions. Il faut rappeler que les Noir et Blanc auraient pu réaliser un résultat optimal n?eût été le comportement incompréhensif de certains joueurs auxquels on reproche d?avoir perdu, volontairement, les pédales. Kermali lui-même a fait ces confessions : «Les joueurs d?aujourd?hui sont difficiles à gérer. Le footballeur algérien, qu?on le veuille ou non, se penche plutôt vers le côté matériel. Certes, on a eu quelques problèmes avec des joueurs, mais tout est rentré dans l?ordre. Les mesures drastiques qu?on a prises à l?encontre des éléments qui se montrent désobéissants seront appliquées à la lettre.» L?ex-sélectionneur national fait son mea culpa : «A mon avis, j?ai une part de responsabilité concernant les résultats de mon équipe. J?avoue que j?ai commis des erreurs, cependant, je suis satisfait, car on a réalisé beaucoup de choses positives et les résultats en témoignent.» Sur le plan administratif, la direction du club phare des Hauts-Plateaux a, depuis la nomination de Salim Oussaci en tant que manager général de l?ESS, observé une nette amélioration. L?ex-referee a instauré une nouvelle administration censée prendre en charge les besoins du club. De son côté, Serrar, en un laps de temps très court, a réussi à renflouer les caisses de l?Entente. En collectant 7 milliards de centimes et en concluant avec 47 sponsors, la nouvelle équipe dirigeante de l?ESS veut donner une autre dimension au club. Par ailleurs, les camarades de Rahim, afin de rester dans le bain de la compétition, sont entrés en stage bloqué dans la capitale des Hauts-Plateaux ponctué de matches amicaux après l?annulation du stage en Tunisie.