Casse-tête n L'hygiène fait gravement défaut dans la commune de Baraki et la vétusté du parc automobile n'est pas pour arranger les choses. C'est le vice-président d'APC, M. Djebbara, qui l'affirme. D'après lui, quatre camions ont été trouvés dans un état «lamentable» par la nouvelle équipe dirigeante de la commune issue des dernières élections. Et d'ajouter que tout au long de l'année 2008, les élus se sont attelés à «travailler avec les moyens du bord» assurant, tant bien que mal, le ramassage des ordures et le nettoiement. Et à la mi-juillet de la même année, la commune a lancé un avis d'appel d'offres pour l'acquisition de quatre bennes-tasseuses. Malheureusement, a-t-il fait savoir, le marché s'est révélé par la suite infructueux et ce, pour non-satisfaction des critères techniques que l'APC a exigés des fournisseurs. Actuellement, l'APC a entrepris de lancer un avis de rejet du marché qui était convenu avec un concessionnaire automobile. «Nous attendons le délai d'affichage (10 jours), et à partir de ce moment-là, nous allons encore commander au moins deux bennes-tasseuses pour entamer le travail dès cette année», a indiqué cet élu. Interrogé au sujet de la lancinante problématique du ramassage d'ordures, ce dernier a indiqué : «Le nettoiement à Baraki (104 km2 avec tous les problèmes des routes) est divisé en 11 secteurs principaux pour lesquels une rotation est assurée.» Il reconnaît que les moyens sont dérisoires et donc pour couvrir ces onze secteurs quotidiennement, la tâche s'avère, selon lui, impossible. «Cependant, a-t-il renchéri, nous essayons tant bien que mal de couvrir les besoins en ramassage d'ordures avec deux rotations par jour, parfois trois.» Il a, par ailleurs, fait part des contraintes qui pénalisent les services d'hygiène au cours des rotations, en ce sens que les camions tombent souvent en panne. «C'est pour cette raison que lorsqu'on passe dans les quartiers, explique-t-il, on aperçoit l'amoncellement des ordures aux abords des trottoirs.» Selon lui, le ramassage peut parfois prendre quatre jours. Cela étant dit, «nous déployons tous les efforts nécessaires, et je peux vous assurer que ce n'est qu'une question de jours, et la situation sera définitivement rétablie et les problèmes réglés avant fin février, au plus tard à la mi-mars». D'après lui, il y a lieu d'espérer que la situation s'améliore notamment avec l'acquisition de bennes-tasseuses, et «nous envisageons même, et ce une fois qu'on aura acquis les nouveaux camions, de faire réparer les anciens véhicules que nous n'allons pas vendre, contrairement aux rumeurs qui circulent à ce propos, étant donné que ce sont des camions qui peuvent encore servir».