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Histoires vraies
Le premier homme-grenouille (4e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 03 - 2009

Résumé de la 3e partie n Avant d'être arrêté, Luigi Durand de la Penne, en manque d'oxygène, a juste le temps d'échanger son masque avec son coéquipier Bianchi qui, lui, en a encore...
Pendant un moment, l'Italien attend, ruisselant d'eau, répondant dans sa langue, aux questions qu'on lui pose en anglais. Enfin, un homme vient le trouver. Il lui adresse la parole en italien :
— Suivez-moi dans le bureau du commandant.
Peu après, il se trouve devant le responsable du navire. Le commandant Charles Morgan, très inquiet de cette attaque d'un nouveau genre, en a perdu son flegme britannique. Il lui demande vivement :
— Qui êtes-vous ?
— Lieutenant de vaisseau Luigi Durand de la Penne.
Le commandant poursuit son interrogatoire :
— Quelle est votre mission ? De quels moyens disposez-vous ? Combien d'hommes êtes-vous ?
Mais à toutes les questions, traduites par un interprète, l'Italien répond invariablement :
— Lieutenant de vaisseau Luigi Durand de la Penne.
Après avoir insisté quelque temps encore, le commandant se tait. Selon la Convention de Genève, un prisonnier de guerre n'a rien d'autre à dire que son nom et son grade.
— En vous taisant, vous mettez peut-être en danger la vie de beaucoup d'hommes. Mais c'est votre droit. Dans ces conditions, je vais vous faire enfermer... au fond de la cale : vous n'y voyez pas d'objection ?
Luigi Durand de la Penne se tait. Un mot lui sauverait la vie, mais il ne le prononce pas. Peu après, deux marins viennent s'emparer de lui. Tout en les suivant, il regarde discrètement sa montre : il est 5h 47. Dans dix-huit minutes, tout va sauter !
La cellule qu'on a aménagée pour lui se situe vraiment tout au fond et – Luigi Durand de la Penne le constate avec angoisse – à peu près au milieu du bâtiment. La porte se referme sur lui et il attend. Le temps s'écoule. Il est 5h 55. Il ne reste plus que dix minutes avant l'explosion, ce qui est un délai insuffisant pour désamorcer la bombe. Alors le lieutenant prend sa décision. Maintenant il est certain que le «Valiant» sautera. Autant qu'il n'y ait pas de victimes. Il se met à tambouriner contre la porte en fer.
— Le commandant, vite ! Je veux parler au commandant !
Rapidement, la porte s'ouvre. Charles Morgan est en face de lui.
— Dans neuf minutes, le navire va sauter. Il vous reste neuf minutes pour évacuer l'équipage.
Le commandant ne réplique rien et la porte se referme sur Luigi. Celui-ci entend un bruit de cavalcade dans les coursives. Les Anglais quittent précipitamment le «Valiant», ce qui ne sera malheureusement pas son cas. Il regarde sa montre : il lui reste huit minutes à vivre. Il imagine, derrière la cloison de sa cellule, l'énorme ogive dont il a allumé lui-même le mécanisme. Il espère que l'explosion sera assez forte pour le tuer sur le coup et qu'il ne mourra pas noyé ou écrasé sous les milliers de tonnes du cuirassé. (à suivre...)


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