Résumé de la 22e partie n Sainte-Croix fait installer chez lui un véritable laboratoire où il travaille à la réalisation d'un poison qui tue par simple émanation. Sainte-Croix est dans son laboratoire. Comme d'habitude, il a demandé à sa femme de ne pas le déranger. Il travaille d'arrache-pied, et il croit bientôt arriver à son objectif. Comme d'habitude, il a mis un masque de verre, qui le protège des émanations. Mais ce jour-là, en se penchant trop sur le fourneau, le masque éclate. Il est aussitôt étourdi par les effluves du produit qui brûle dans une cucurbite. Il essaye de se relever mais les émanations sont très fortes. Il étouffe et veut crier, mais aucun son ne sort de sa bouche. Il s'écroule, la face contre terre. Les heures passent. A l'approche du souper, sa femme commence à s'impatienter. Si elle ne lui demande pas d'arrêter, il risque de rester toute la nuit à travailler. Elle va à la porte et frappe quelques coups. — Chevalier… Mais personne ne répond. — C'est bientôt l'heure du souper ! Mais elle a beau frapper, elle ne reçoit pas de réponse. Elle veut ouvrir la porte mais elle est fermée de l'intérieur. — Voulez-vous ouvrir ? Toujours pas de réponse. Elle s'affole et va chercher les domestiques. — Essayez de forcer la serrure ! Mais la serrure résiste. — Enfoncez la porte ! La porte est enfoncée. — Restez-là, dit-elle aux domestiques. Elle entre et avance dans la pièce. Elle ne l'aperçoit pas. — Vous êtes là ? Elle fait quelques pas et recule effrayée. — Mon Dieu ! Elle se baisse, en tremblant et le touche à la tête. — Mon ami… La jeune femme se lève, terrorisée. — Mon Dieu, il est mort ! Des domestiques regardent par la porte enfoncée et découvre le cadavre. — N'en parlez à personne ! Mais les domestiques répandent aussitôt la nouvelle. A Paris, c'est le coup de tonnerre. — Sainte-Croix est mort ! — On l'a retrouvé dans son cabinet ! Les domestiques ont aussi divulgué que ce fameux cabinet est un cabinet d'alchimiste. Et qui dit alchimiste, à cette époque, évoque la sorcellerie et surtout le poison. — Et s'il était l'empoisonneur ? (à suivre...)