Le FFS qui appelle les citoyens à boycotter l'éléction présidentielle du 9 avril prochain n'a même pas réussi à convaicre ses militants de la justesse de sa position et de ses idées négativistes qui refusent d'admettre que l'Algérie avance et que la situation économique du pays s'améliore. Recul du terrorisme, fin de l'isolement de l'Algérie, règlement de la dette extérieure, 150 milliards de dollars de réserves de change, réalisation de grands projets structurants... C'est tout cela qui a convaincu le maire de Draâ Ben Khedda, Mohamed Miraoui, élu FFS, de soutenir Bouteflika pour un troisième mandat afin que l'Algérie puisse continuer sur la voie que celui-ci lui a tracée depuis 1999. Dans sa déclaration, ce président d'APC écrit : «J'annonce, par conviction, mon soutien au frère moudjahid Abdelaziz Bouteflika, initiateur du projet de réconciliation nationale et de paix et artisan de projets et de grandes réalisations que «l'Algérie n'a pas connus auparavant» et annonce par la même occasion sa démission du FFS. Il faut dire que le discours de ceux qui appellent au boycott est presque inaudible en Algérie et même en Kabylie ou ceux qui appellent à bouder les urnes n'arrivent pas à se faire une place sur la scène de la campagne occupée pleinement par les organisations de soutien à Bouteflika.