Réduire les effets de la bureaucratie est notre objectif majeur pour harmoniser la relation entre «le citoyen-administration», a affirmé Hamid Bessalah. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, qui s'exprimait, hier, lors d'un séminaire sur la gouvernance électronique à l'hôtel El-Aurassi, a souligné qu'il est nécessaire d'alléger les contraintes liées à la situation chaotique entre l'administré et l'administrateur. Il n'en demeure pas moins qu'en 2009 pour avoir une simple pièce administrative, le citoyen est confronté à des conditions horribles au niveau des structures publiques telles que l'APC, les banques, etc. Pour cela, le ministre estime qu'il est nécessaire de numériser l'administration publique afin d'améliorer la qualité des services en direction des citoyens. Seulement il dira que que cet axe majeur (e- administration) ne peut se concevoir ni être mis en œuvre, sans le développemnt et la mise en œuvre de e-commune, e-éducation. Pour ce faire , M. Bessalah a inisté sur la généralisation de l'usage de l'outil informatique dans tous les domaines. «Les technologies de l'information et de la communication sont devenues un puissant levier de développemnt économique et social», a-t-il précisé. Il a mis en exergue le renforcement des infrastructures des télécommunications à haut et très haut débit. Nous en sommes encore à 2 méga et le citoyen ne peut pas acquérir un micro et se connecter à l'Internet à des coûts abordables. En ce sens, le ministre dira que la e-gouvernance n'est pas un projet isolé, puisqu'elle est liée à e-citoyen. Pour ce qui est de e-école, le ministre prévoit le lancement de ce projet afin d'améliorer la qualité et le niveau du système éducatif national. Il s'agit de mettre à la disposition des élèves un ordinateur et bien plus, la possibilité d'accéder à l'Internet. Les enseignants sont sommés de diffuser leurs programmes en ligne permettant ainsi aux élèves de suivre les cours même hors de l'école. Dans le même contexte, il a affirmé que près de 1 741 lycées sont équipés de laboratoires connectés.